Arras Film Festival, 22 ème édition, du 5 au 14 novembre à Arras

Dire que cette nouvelle édition de l’Arras Film Festival était attendue est un euphémisme tant ce festival a particulièrement connu des galères l’année dernière dont l’annulation pandémique constitua l’ultime étape. La joie qui nous étreint à l’annonce de cette 22ème édition dépasse donc le simple plaisir du rendez-vous annuel renouvelé.

C’est donc reparti pour la convivialité, les découvertes cinématographiques, les moments d’échange, les rencontres, l’ouverture, que Eric Miot et Nadia Paschetto ne cessent de prôner et qui font de l’Arras Film Festival un événement plus que jamais incontournable dans les Hauts-de-France, pour tous les cinéphiles.

Place aux films, aux invités, et au public !

Entrons dans la danse comme Ginger et Fred et tournoyons autour de la programmation de cette édition comme toujours riche en temps forts. On se penchera particulièrement sur la Compétition européenne, qui verra 9 films concourir pour l’Atlas d’Or, notamment. Explorer l’Europe d’aujourd’hui, en suivant des personnages attachants et complexes aux prises avec des problématiques intimes et contemporaines, sera le voyage proposé par cette sélection, avec ici des propositions venues de Finlande (The blind man who did not want to see Titanic de Teemu Nikki), de Pologne (Leave no Traces de Jan P. Matuszynski), du Kosovo (Vera dreams of the sea de Kaltrina Krasniqi), de Roumanie (Miracle de Bogdan George Apetri) ou encore des Pays-Bas (Becoming Mona de Sabine Lubbe Bakker et Niels Van Koevorden).

Hors compétition beaucoup de très belles oeuvres dans la section Découvertes Européennes dont le dernier film de Clio Barnard (Ali & Ava) qui nous avait bouleversés avec Le géant égoïste, ou en Visions de l’Est les passionnants derniers Sharunas Bartas (Au crépuscule), Kirill Serebrennikov (La Fièvre de Petrov) et Kornél Mundruczó (Evolution). Un focus sur le cinéma ukrainien propose quatre longs-métrages inédits. Enfin, côté classiques restaurés, ne ratez pas deux perles du cinéma tchèque qui vous installeront dans une forme de bien-être et d’euphorie absolus : Une blonde émoustillante de Jiří Menzel et Un jour un chat de Vojtěch Jasný.

A noter que la Compétition européenne avortée de l’année dernière réapparaît sous la forme d’un ensemble de 6 films projetés dans la catégorie Visions de l’Est, avec à la clé un prix du public spécifique. Non mais !

La section Cinémas du monde nous entrainera quant à elle au Mexique (La Civil), en Iran (Le Diable n’existe pas et Un Héros, dernier Farhadi), en Israël (Et il y eut un matin), au Tchad (Lingui, les liens sacrés), et au Cambodge (White Building).

En plus des multiples équipes de films invitées, deux invités d’honneur fouleront les pavés de la Grand Place cette année : la sémillante Fanny Ardant, célébrée aussi bien en tant qu’actrice, avec le sublime La Femme d’à Coté de François Truffaut jusqu’à l’avant-première des Jeunes Amants de Carine Tardieu, qu’en tant que réalisatrice, avec Cendres et Sang, Cadences Obstinées et Le Divan de Staline.

Le second invité d’honneur ne sera autre que Claude Lelouch, qui présentera 4 films réalisés durant la dernière décennie, comme Un + Une ou Salaud, on t’aime, jusq’au film de clôture en avant-première, L’amour c’est mieux que la vie, ainsi qu’un documentaire lui étant consacré, réalisé par Philippe Azoulay et intitulé Tourner pour Vivre.

Parmi les nombreuses avant-premières quelques films français très attendus en présence du réalisateur et/ou de l’équipe dont Enquête sur un scandale d’Etat de Thierry de Peretti, L’Evénement d’Audrey Diwan (Lion d’Or à Venise), Arthur Rambo de Laurent Cantet, ou encore les derniers films d’Yvan Attal (Les Choses humaines), Arnaud Desplechin (Tromperie), Emmanuelle Bercot (De son vivant). Côté héroïnes et anti-héroïnes fortes on pourra également découvrir la magnifique Jessica Chastain en contre-emploi dans le rôle d’une célèbre évangéliste (Dans les yeux de Tammy Faye), Laure Calamy n’hésitant pas à vendre son corps pour sauver son fils (Une Femme du monde), la si jeune et déjà grande Lyna Khoudri en usurpatrice (La place d’une autre) ou encore les sublimes actrices d’Almodovar dans son semble-t-il magnifique dernier opus (Madres Paralelas).

Pour finir, outre le Festival des Enfants qui ravira les bambins, nous pourrons nous délecter d’une rétrospective bien sentie puisque le thème en est « Du Titanic à la Tour Infernale… » Au programme, 7 titres emblématiques du genre, notamment l’indépassable La Tour Infernale de John Guillermin, le spectaculaire L’Aventure du Poseïdon de Ronald Neame, l’impressionnant Le Pont de Cassandra de George Pan Cosmatos, et, pour une touche d’humour, l’inénarrable Y a-t-il un Pilote dans l’Avion ? de David Zucker, Jim Abrahams et Jerry Zucker.

On s’y retrouve ?

Pour tous autres renseignements sur la programmation, les horaires, etc., connectez-vous directement sur le site du festival

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