Concours Westerns chez Sidonis Calysta avec Elliot Silverstein, Phil Karlson, Ralph Nelson, John Sturges et George Sherman

C’est l’été, il fait chaud et Culturopoing va faire monter un peu plus la température en vous faisant mordre la poussière, avec ces 5 westerns édités chez Sidonis Calysta !

CAT BALLOU (CAT BALLOU) de Elliot Silverstein – 1965
Avec Jane FONDA, Lee MARVIN, Michael CALLAN

De retour à la ferme de son père, Cat Ballou doit affronter un criminel à la solde d’une compagnie de chemin de fer qui menace son père. Elle engage Kid Sheleen, un homme de main, pour leur protection. Mais cet ancien pistolero s’avère être alcoolique jusqu’au fond du verre. Lorsque son père est abattu, Cat Ballou décide de se venger, avec Kid Sheleen, à ses côtés.

Adaptation (très) libre du roman de Roy Chandsor, Cat Ballou verse dans le pastiche le plus excessif, bien avant finalement le western européen. Elliot Silverstein, solide artisan auteur de l’excellent The Car, mais aussi d’un western culte, Un homme nommé cheval, s’en sort avec les honneurs révélant un Lee Marvin cabot comme jamais et Jane Fonda qui ne tournera quasiment plus de comédies par la suite.

Image du film Cat Ballou vithhbdv2t4qit9ubcll4zea7zyjpg

Copyright Sidonis Calysta

LE SALAIRE DE LA VIOLENCE (GUNSMAN’S WALK) – de Phil KARLSON – 1958
Avec Van HELFLIN , Tab HUNTER

Lee Hackett, rancher brutal, à la limite de la violence, a deux fils qu’il essaie d’éduquer à son image. Il a pleinement réussi avec l’ainé d’entre eux, puisque ce dernier est accusé de meurtre. En revanche, le plus jeune prend le contrepied de son père, allant jusqu’à être attiré par la sœur de la victime. Pour Lee, les temps commencent à changer et les deux frères vont devoir s’opposer.

Tragédie familiale doublé d’une réflexion passionnante sur la violence et ses dérives, Le salaire de la violence synthétise le meilleur de la série B, par la sécheresse du montage et du sur-western, typique de la fin des années 50, introduisant des éléments psychologiques et dramatiques assez denses. Le prolifique Phil Karlson signe en tout cas un de ses meilleurs films.

Image du film Le Salaire de la violence akb2gz9qldcuydsnosc7s3xxof3jpg

Copyright Sidonis Calysta

LA BATAILLE DE LA VALLEE DU DIABLE (DUEL AT DIABLO) de Ralph NELSON – 1966
Avec James GARNER, Sidney POITIER, Bibi ANDERSON

Le garde-frontière Jess Remsberg a pour mission de conduire un détachement à travers un territoire hostile jusqu’à Fort Conchos. Mais son courage et sa dévotion cache une autre motivation : à destination, se trouve l’homme qu’il suspecte du meurtre de sa femme. Tandis que Jess Remsberg découvre la véritable identité du meurtrier, le convoi est sauvagement attaqué par des apaches.

Adaptation assez fidèle d’un roman de Martin H Albert (Apache Rising), La bataille de la vallée du Diable est un western hybride et fascinant à la jonction du classicisme des meilleurs fleurons du genre et d’une modernité en germe dans le traitement de la violence et des personnages.

La Bataille de la vallée du diable, un film de 1966 - Télérama Vodkaster

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7 SECONDES EN ENFER (HOUR OF THE GUN) de John STURGES  – 1967.
Avec James GARNER, Jason ROBARDS, Robert RYAN

Tombstone, 1881. Le Marshall Wyatt Earp et son allié, le joueur de poker Doc Holliday, sortent victorieux du règlement de compte à O.K. Corral. Une victoire qui, au premier, laisse un goût amer, son frère ayant été tué par l’un des membres du clan tenu d’une main de fer par Ike Clanton. Ivre de vengeance, le Marshall entreprend aussitôt une expédition punitive, accompagné d’un Doc Holliday aussi désabusé que gravement malade…

Prolongement réussi de Règlement de comptes à OK Corral, réalisé onze ans avant, 7 secondes en enfer frappe par l’âpreté du style, le refus du glamour et du lyrisme. Aucune idéalisation de personnages pourtant mythique n’infuse ce western d’une modernité éclatant mis en scène par le spécialiste John Sturges qui signe l’un de ses meilleurs films.

Sept secondes en enfer (1967) | MUBI

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A L’ASSAULT DE FORT CLARK (WAR ARROW) de George SHERMAN – 1953

Alors que les tribus Kiowas ne cessent d’assaillir les colons de l’Oklahoma, le commandant Howell Brady est envoyé au Fort Clark pour trouver une solution. Il décide alors de recruter les Indiens séminoles pour l’aider à les combattre.

Western pro-indien, dans la lignée de La lance brisée de Delmer Daves, A l’assaut du fort Clark est un film à redécouvrir, tout comme son cinéaste George Sherman, un peu oublié aujourd’hui des amateurs du genre.

War Arrow Blu-ray - Jeff Chandler

Copyright Sidonis Calysta

Sidonis Calysta ressort ses films en combo DVD/Blu-ray dans des versions restaurées. C’est donc l’occasion de gagner un exemplaire de chaque film, si vous répondez aux questions suivantes avant la fin du monde, non n’exagérons rien, avant le 5 août 2022 à 23 h 59 mn 59 s

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A propos de Emmanuel Le Gagne

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