Premier des trois festivals annuels situés dans l’enceinte du Zola (Villeurbanne), le Ciné O’Clock. La manifestation qui célèbre le cinéma britannique et irlandais fêtera son quart de siècle le mois prochain, du 8 au 16 février. Au programme : avant-premières, inédits dans les salles françaises et séances spéciales mais aussi événements off (avant et pendant). Petit éclairage autour des grandes lignes de cette nouvelle édition.

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The Keeper – Copyright SquareOne Entertainment 2018

The Keeper de Marcus H. Rosenmüller, biopic consacré au footballeur Bert Trautmann, fera l’ouverture. À la fin de la Seconde guerre mondiale, Margaret se rend dans un camp de prisonniers près de Manchester avec son père. Ce dernier, entraîneur de l’équipe de foot locale, repère un soldat allemand, Bert Trautmann. Impressionné par les prouesses du jeune homme dans les buts, il parvient à le faire sortir du camp pour l’intégrer à son équipe. Primé au Festival du film britannique de Dinard, le long-métrage privilégierai la densité dramatique au caractère purement sportif de son sujet, il n’a à ce jour pas de date de sortie dans les salles françaises.

En clôture, un autre biopic est au programme, celui consacré à la star du Magicien d’Oz et d’Une Étoile est née, Judy Garland. Sobrement intitulé Judy, le film a permis à Renee Zellweger de remporter le golden globe de la meilleure actrice dans un drame le 6 janvier dernier. À noter que figure également au casting, une actrice particulièrement douée, Jesse Buckley (Jersey Affair, Chernobyl). Sortie le 26 février 2020.

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Vivarium – Copyright The Jokers 2019

Du coté des avants-premières, on ira découvrir avec une certaine excitation, Vivarium de Lorcan Finnegan. Présenté l’année dernière à la Semaine de la critique, ce premier long-métrage mets en scène deux acteurs que l’on aime beaucoup, Imogen Poots (Green Room, Knight of Cups) et Jesse Eisenberg. Vendu comme un thriller flirtant avec la science-fiction le film nous conte l’histoire d’un jeune couple à la recherche de sa première maison. Alors qu’ils effectuent une visite en compagnie d’un mystérieux agent immobilier, ils se retrouvent pris au piège dans un étrange lotissement. Sortie le 11 Mars 2020.

Cinéaste qu’on affectionne, et dont nous étions sans nouvelles depuis le sympathique mais un brin anecdotique Free Fire, on pourra découvrir un film inédit de Ben Wheatley (tourné en 2018), Happy New Year Colin Burstead. Il s’agirait d’une comédie familiale noire et grinçante, le retour à la veine de son premier long-métrage, Down Terrace ?

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Bloody Sunday – Copyright Haut et Court 2002

Quatre ans après sa disparition, David Bowie sera à l’honneur à plusieurs reprises durant la manifestation. Tout d’abord, le premier film projeté au cours du festival sera l’excellent Furyo de Nagashi Oshima, la séance sera présentée par l’association CinémAsian dont on avait parlé à sa création. Temps fort possible de l’édition, une nuit David Bowie, soit un double programme composé du premier (et très bon) Tony Scott, Les Prédateurs, relecture très marquée 80’s du mythe du vampire, fascinante à bien des égards. La soirée se poursuivra ensuite avec, L’homme qui venait d’ailleurs de Nicolas Roeg, film successif au chef d’œuvre Ne Vous Retournez Pas, qui marque la première apparition sur grand-écran de Bowie. Enfin, ceux qui vénèrent l’artiste principalement pour sa musique, ne seront pas en reste , Ziggy Stardust and the spiders from Mars, mythique concert filmé le 3 Juillet 1973, figure à la grille de programmation.

En vrac, le culte High Fidelity de Stephen Frears mettant en scène John Cusack, Lisa Bonet ou encore un Jack Black encore débutant est programmé le soir de la Saint Valentin. Le très puissant, Bloody Sunday qui révéla Paul Greengrass au début des années 2000, sera également à redécouvrir sur grand écran. Enfin, à ne surtout pas rater, The Servant de Joseph Losey avec Dirk Bogard et Sarah Miles, scénarisé par Harold Pinter, une grande œuvre gothique encore trop sous-estimée.

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Dad’s Dead – Chris Shepherd – 2003

Concernant le OFF, en amont, la maison du livre, de l’image et du son de Villeurbanne, proposera un programme de courts-métrages signés Chris Shepherd. Réalisateur, scénariste et producteur, il figure parmi les premiers à combiner des techniques d’animation numériques et traditionnelles avec des séquences en prises de vues réelles. Autrement, La Librairie Lettres à Croquer, en partenariat avec les éditions du Typhon propose de faire découvrir le mouvement littéraire des Jeunes Hommes en Colère le temps d’une soirée au travers d’un corpus d’extraits de films, de textes, de musiques….

 

Informations complémentaires :

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