Concours Elephant/Culturopoing : Parrish, Rosenberg, Cosmatos et Schaffner, rien que ça !

Place au cinéma de genre – ou plutôt, au cinéma de tous genres – ce mois-ci chez Elephant, avec 5 films pour le moins différent les uns des autres !

Bien que connu pour Amityville, la maison du diable – et qu’il ait réalisé quelques épisodes pour la Twillight Zone, Stuart Rosenberg n’était pourtant pas spécialiste du fantastique. Doté d’une distribution faramineuse (Faye Dunaway, Orson Welles, Max Von Sydow, James Mason…), Le voyage des Damnés (1976) est un solide drame de guerre dans lequel en 1939, un bateau avec à bord plus de 900 réfugiés juifs se voit refuser de toutes pars les demandes d’accueil. Est alors évoqué l’idée d’un suicide collectif …
Ne quittons pas la guerre et ses conséquences, mais ici avec la géniale adaptation du délirant roman d’Ira Levin, Ces garçons qui venaient du Brésil (1978). Qui aurait pu imaginer des docteurs nazis récalcitrants, espérant l’invasion d’Hitler par l’intermédiaire de ses clones dispersés le monde, des enfants élevés comme de futurs dictateurs ! Après avoir joué le méchant dentiste -« c’est sans danger » – nazi dans Marathon Man, Laurence Olivier endosse cette fois le costume celui du gentil chasseur de nazis juif luttant contre le machiavélique James Mason. Un film incroyable qu’il serait impossible de réaliser maintentant.

Vous voulez un classique du film catastrophe pour la route ? Voici Le Pont de Cassandra (1977) de Georges Pan Cosmatos avec Sophia Loren, Richard Harris, Marin Sheen, Ingrid Thulin (et j’arrête là…). Un homme contaminé par un virus dans un train détourné pour sauver son millier de passagers. Voici un sujet qui tient dans une ligne, pour une oeuvre qui n’a rien perdu de sa redoutable efficacité !

Terminons avec deux films de SF. Tout d’abord, voici l’inénarrable Saturn 3 (1980) de Stanley Donen (plus spécialiste des claquettes et des comédies que des planètes lointaines) qui réunit Kirk Douglas, Farah Fawcett et Harvey Keitel en maxi méchant, accompagné d’un robot aussi dangereux que lui. Voici un film de SF un peu improbable, totalement fascinant entre ses décors hallucinants et son kitsch, un pur o.f.n.i.
Gardons le meilleur pour la fin, car Danger Planète inconnue (1969) est une merveille absolue encore trop peu connue, aussi belle que la meilleure des nouvelles du magazine Fiction . Réalisé par Robert Parrish (qui offrit lui aussi 3 histoires pour The Twilight Zone ), scénarisé par Gerry Anderson (Les sentinelles de l’Espace) et interprété par Roy Thinnes, Danger Planète inconnue, à partir d’un argument aussi simple que son titre échafaude une histoire haletante dont la conclusion reste un modèle du genre.

Laissons la parole à l’ami Jean-Pierre Donniet qui décrivait le film ainsi pour l’édition 2019 de L’Etrange Festival :

Avant de vous le proposer je voulais le revoir: c’était le film de science fiction le plus dingue que j’ai vu de ma vie.
Ce n’était pas 2001 dont mon maître d’abord, collègue ensuite, Jacques Goimard, disait qu’en dix ans il en avait fait dix analyses différentes à la Sorbonne et que toutes se tenaient.
Je l’ai revu: ça rendrait presque Alice au pays des merveilles raisonnable : un film de fou.
Il a été produit par Gerry et Sylvia Anderson (alias Lady Penelope) et leurs collaborateurs habituels pour toutes leurs séries utilisant la supermarionation. Célèbres chez nous avec Les Sentinelles de l’Air avec leurs poupées animées, ils écrivaient tout à deux, Sylvia dessinait les costumes et designait les fusées, armes futurs, le mobilier, etc… Même le Japon fut fasciné et un des créateurs du Walkman Sony m’avait dit s’être inspiré de leur vision du futur.

Danger, planète inconnue sera leur seul film avec des acteurs véritables mais ils récidiveront ensuite avec la série télé UFO.

Un exemplaire de chacun de ces 5 titres est mis en jeu, en répondant aux questions ci-dessous avant le 30 novembre 2019!

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A propos de Olivier ROSSIGNOT

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