Concours Coin de Mire / Culturopoing – Duvivier, Delannoy, Le Chanois et Grangier

Les indispensables Editions Coin de Mire poursuivent leur remarquable travail de défrichage et de restauration des œuvres du patrimoine français, y compris les plus oubliées ou les plus méprisées du cinéma populaire des années 50-60, avec 6 nouveaux films. Et toujours, ce désir de nous faire revivre les conditions de l’époque, avec les actualités, les bandes annonces et les réclames publicitaires.

Au programme dans votre cinéma de quartier, pour commencer, 3 Maigret avec Jean Gabin. Avec son tueur de femmes particulièrement insaisissable qui laisse le commissaire désemparé, Maigret tend un piège (Jean Delannoy, 1958) est peut-être l’un des meilleurs de la série, celui où l’aspect tourmenté de Simenon transparaît le plus. On y retrouve notamment Jean Desailly, Annie Girardot et Lino Ventura. Toujours réalisé par Jean Delannoy et dialogué par Michel Audiard, Maigret et l’affaire Saint-Fiacre (1959) nous entraîne dans la mystérieuse affaire de l’assassinat d’une Comtesse qui avait vu sa mort venir. Chacun croit à une mort naturelle, mais Maigret n’est évidemment pas dupe. Un très bon épisode, à l’atmosphère presque fantastique. C’est Gilles Grangier qui prend la suite avec Maigret voit rouge (1963) qui voit comme son titre l’indique son héros se mettre en colère, lorsque les rouages diplomatiques tentent de faire obstacle à son enquête suite à la disparition d’un américain à Pigalle. Gros casting pour cet épisode : Françoise Fabian, Marcel Bozuffi, Michel Constantin, Paulette Dubost…

Quittons les affaires louches pour la deuxième guerre mondiale, avec le palpitant, Les évadés (1955) de Jean-Paul Le Chanois dans lequel deux prisonniers (Michel André et François Périer) s’évadent d’un camp allemand et cherchent à rejoindre la Suède en traversant le Nord de l’Allemagne et le Danemark. Inspiré du journal de Michel André, Les évadés est un formidable film d’aventures et de survie, dans lequel explose également tout le génie de Pierre Fresnay.

On connaît peut-être plus maintenant Henri Verneuil pour ses succès populaires des 70 et 80 que pour ses débuts. Et pourtant cette première période comporte quelques perles, notamment Des gens sans Importance (1956). En 1958, il réalise cette comédie romantique qui se déroule dans le Paris de la fin de la Belle époque. Un jeune homme de très mauvaises manière charge Maxime, son homme à tout faire de l’aider à approcher la très belle et riche Jacqueline qui le rejette. La suite est aisément imaginable, l’amour étant – faussement – imprévisible. Dans Maxime, le duo Michèle Morgan/ Charles Boyer fait des étincelles.

Un Julien Duvivier tardif et plus léger qu’à l’accoutumée vient clore cette sélection. Le diable et les dix commandements met en scène le Diable dans 8 sketches paraphrasant – et parodiant – les 10 commandements. Dialogué par Michel Audiard, René Barjavel et Henri Jeanson voici une oeuvre jubilatoire au casting d’enfer : Michel Simon, Mel Ferrer, Marcel Dalio, Danielle Darrieux, Dany Saval, Jean-Claude Brialy, Lino Ventura, Mireille Darc, Alain Delon… etc. Le film est présenté dans sa version intégrale inédite avec le segment  » L’œuvre de chair ne désireras qu’en mariage seulement » à l’origine coupé dans le montage français.

En partenariat avec Coin de Mire, nous sommes ravis de vous faire gagner l’un de ses films, si vous répondez au questionnaire suivant avant le 23/09/2020, 0h00

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A propos de Olivier ROSSIGNOT

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