L'Art de James Cameron @ La Cinémathèque française

L’Art de James Cameron @ la Cinémathèque française

La Cinémathèque française alterne dans sa programmation d’expositions les icônes pop de notre culture occidentale, et dès ce printemps c’est plein phares sur le « Roi du monde » à Hollywood : James Cameron, scénariste, réalisateur et producteur, bientôt 70 ans.

Une biographie visuelle sur 60 ans d’abord chronologique, puis thématique puisant dans ses archives personnelles, s’articulant autour de près de 300 œuvres rares et inédites, dont 280 originales, et plus de 250 de la main même de Cameron, accompagnées d’une trentaine d’accessoires liés à l’univers de ses films, donnant ainsi corps à ce projet imaginé autour d’un livre et d’une exposition pendant la crise sanitaire du COVID19 à Los Angeles, et en partenariat notamment avec le Musée Cinéma & Miniature de Lyon pour une vingtaine de pièces (Splash head du T-1000 de Terminator 2: Judgment Day, gilet de sauvetage de Titanic, une des maquettes du vaisseau d’Abyss, le masque et costume de la Reine d’Aliens…).

Une plongée expérentielle, entre les cultures de l’imaginaire et l’inventivité technologique, qui gage sur le dessin comme moteur initial et vecteur de la créativité de ce cinéaste démiurge dans l’industrie hollywoodienne.

 

 

L'Art de James Cameron @ La Cinémathèque française

🇨🇦🇺🇸✏️🖼📽🛸🤖🏝🌊🤿🪼 L’Art de James Cameron @ La Cinémathèque française

🇨🇦🇺🇸✏️🖼📽🛸🤖🏝🌊🤿🪼 L’Art de James Cameron @ la Cinémathèque française : www.cinematheque.fr/exposition/l-art-de-james-cameron.html

 

 

À l’avant poste de ce projet dit sans précédent, l’Avatar Alliance Foundation, fondation philanthropique ayant pour objectif de promouvoir la protection de l’écosystème marin et partenaire de propositions autant artistiques, intellectuelles qu’industrielles autour de l’écologie. L’entreprise d’envergure étant coûteuse, on ne s’étonne pas du nombre de citations d’un de ses riches mécènes et commanditaires dans les prises de paroles et autres supports des projets de l’A.A.F.. Et pour ce créateur aux ambitions sans limite qu’est Cameron, il est attendu une conception maîtrisée et spectaculaire de son exposition, la durée unique et significative jusqu’en janvier 2025 souligne de ce fait l’importance de cette célébrité internationale de la culture pop, l’attente suscitée auprès des fans et le pari sur ce coup de projecteur. En effet, on mesure la popularité de Cameron et l’engouement qu’il suscite avec la couverture médiatique conséquente autour de sa venue pour l’exposition et sa (pourtant mini) rétrospective : la Matinale inaugurale de France Inter, le nombre de médias mobilisés avec moult reportages et entretiens, la venue de Sigourney Weaver, l’envie présidentielle de dîner avec Cameron, etc… ce qui rend ainsi cet événement incontournable dans l’agenda culturel européen, nombre de fans se déplacent de partout et viennent dès l’aube dans l’espoir de décrocher une place de dernière minute pour les séances cinéma suivies d’une discussion avec lui.

Alors qu’en est-il ? Cette immersion dans l’imaginaire d’un explorateur des mondes fictifs et des abysses par le prisme du dessin est une étonnante porte entrouverte dans la fabrique d’images cameroniennes en 6 parties : Rêver les yeux grands ouverts (Premiers dessins et influences pop, Premiers pas dans le cinéma), La Machine humaine (Cyborgs et Terminators, Des corps augmentés), Explorer l’inconnu (Xenogenesis : vers le cosmos, Abyss : les profondeurs marines), Titanic : remonter le temps (La reconstitution du légendaire Titanic, Le portrait de Rose : l’artiste et le modèle), Créatures (Les Na’vi, La Reine Alien), Les Mondes indomptés (La menace de la destruction, Préserver la planète, La crique bioluminescente) passant en revue ses influences picturales (Renaissance, Surréalisme, culture pop occidentale…), l’évolution créative et artistique du parcours protéiforme de cet enfant rêveur à celui qui contribua à la démocratisation des innovations technologiques dans l’industrie cinématographique, donnant alors le la à chaque niveau franchi dans la technicité des moyens de production et de projection des films en salles, les œuvres sont souvent commentées par des légendes personnalisées et vidéos de Cameron.

 

 

🇺🇸📽🖼🛸🤖🏝🌊🤿🪼 L'Art de James Cameron @ La Cinémathèque française : www.cinematheque.fr/exposition/l-art-de-james-cameron.html 🎬 James Cameron, cinéaste explorateur : www.cinematheque.fr/cycle/james-cameron-1215.html

🇨🇦🇺🇸✏️🖼📽🛸🤖🏝🌊🤿🪼 L’Art de James Cameron @ La Cinémathèque française : La planète Mesa de Xenogenesis

 

 

De ce qu’il n’a pas jeté et de ce qu’a conservé sa mère, artiste et première admiratrice des œuvres de son rejeton, il nous est donné à voir par ses coups de crayons, sa première expression visuelle à portée de main, par la construction d’un panthéon d’idoles et des recherches esthétiques d’un môme de Kapuskasing, son patelin canadien, biberonné par tout ce qui pouvait être à sa disposition à l’époque en termes de science-fiction et fantasy alimentant son imaginaire : romans exposés ici souvent en édition originale datant des 70s & 80s (War of The Worlds de H. G. Wells, Childhood’s End de Arthur C. Clarke, The Palace of Eternity de Bob Shaw, A Case of Conscience de James Blish, Earth is Room Enough/Foundation de Isaac Asimov, Conan the Warrior de Robert E. Howard, Mission of Gravity de Hal Clement…), bandes dessinées/comics (les univers Marvel/DC Comics avec Jack Kirby, Jim Steranko…), films (2001: A Space Odyssey de Stanley Kubrick, l’animation en stop motion de Ray Harryhausen, When Worlds Collide de Rudolph Maté, films d’horreur de la Universal Pictures : Dracula, The Mummy, Werewolf of London, Phantom of the Opera, Creature from the Black Lagoon… ), revues (Famous Monsters of Filmland)… Faute d’avoir eu accès au théâtre dès l’école, ce fut par l’entremise de Ian McKenzie son professeur au lycée, qu’il développera son potentiel artistique dans plusieurs disciplines pour raconter des histoires car cette figure de mentor lui offrit un espace dans lequel le jeune Jim donna libre cours à sa fantaisie, puis avec Mr Ralph à l’Université de Stamford en Histoire de l’Art dont il s’imbibait comme une éponge tellement il le trouvait passionnant. Cameron le répète assez souvent qu’il ne s’autoproclamait pas artiste, mais plutôt illustrateur avec ce médium, et cela lui ouvrit tout de même les portes des plus modestes (adolescent aux concours annuels d’Halloween qu’il remporta plusieurs fois) jusqu’à être embauché pour divers petits boulots alimentaires à Hollywood (maquettes, matte paintings, affiches… : son anecdote croquignolette à propos des VHS de Saturn Releasing/Caballero Films est des plus savoureuses quant à son expérience sur Piranha II: The Spawning) et être enfin remarqué pour devenir le Directeur Artistique et chef décorateur chez New World Pictures sous la direction de Roger Corman, dont ce fut les 98 ans récemment et qui mit le pied à l’étrier des plus grands cinéastes qui commencèrent par des films de genre à petit budget (Ron Howard, Martin Scorsese, Francis Ford Coppola, Jonathan Demme, Peter Bogdanovich, Joe Dante…).

 

 

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🇨🇦🇺🇸✏️🖼📽🛸🤖🏝🌊🤿🪼 L’Art de James Cameron @ La Cinémathèque française : Kosmos Kindred

 

 

De ses rêves et cauchemars, qu’il surnomme son service de streaming privé, sa main gauche s’empare à chaque fois du crayon ou stylo pour en immortaliser un croquis, qui donnera vie à des scènes cultes dans ses films à venir, au fil des dessins que l’on découvre dans l’exposition son trait et ses techniques s’affinent et s’affirment sur plusieurs formats avec des pastels gras restituant toute la matière des peaux, croutes et textures de ses décors, ou bien à l’encre, peinture à l’huile prolongeant la sensualité de la chair du modèle vivant (son Metamorphosis cristallise son fantasme de la femme idéale), ou sa curiosité à se jouer des perspectives et des postures qu’il travaille jusqu’à la caricature, il expérimente ses rendus contrastés sur papier noir avec des crayons de couleur Prismacolor clairs, définissant sa patte pour des images iconiques à venir, il confie aussi lors de son apprentissage ses lacunes avec par exemple la découverte de l’aérographe lui facilitant alors la création de halo. Son univers pictural est ainsi peuplé de créatures, femmes sveltes et hommes musculeux, les espaces, comme la nature et les armes prennent leurs places dans le décorum d’un jeune homme restituant toute la culture hétéronormée, et quelque peu assignée aux genres. Il aime en particulier adapter les classiques de la science-fiction à sa façon, comme La Guerre des mondes, les films de Nathan Juran…

 

 

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🇨🇦🇺🇸✏️🖼📽🛸🤖🏝🌊🤿🪼 L’Art de James Cameron @ La Cinémathèque française : Xenogenesis

 

 

De cette période dorée de l’adolescence vint celle de l’autonomie avec laquelle il fallut composer de façon modeste en équilibrant des besoins mesurés lui permettant de travailler ponctuellement et se consacrer du temps pour ses propres projets, dont son Terminator à venir. Ses affiches pour des distributeurs et éditeurs vidéos spécialisés dans l’exploitation, le genre et le bis (Portrait of a Hitman; Last Plane Out; The Retrievers; Killer Instinct, The Instructor…) lui donnèrent ainsi une totale liberté d’expression à son imagination, dont les croquis frappaient pour leur esthétique sensationnelle, souvent totalement décorrélée du réel propos du film car Cameron ne voyait que les deux premières minutes du film : c’était vendeur et cela suffisait pour attirer le regard du cinéphage compulsant les rayons du vidéo club. Ce modèle servit son ambition à devenir coûte que coûte réalisateur en produisant en 48h chaque poster requis, il arriva alors petit à petit à avancer sur Terminator qui le révèlera comme cinéaste, après sa collaboration frustrante sur Piranha II: The Spawning qu’il renia totalement (5 jours filmés sur 27 de tournage, éviction de ce dernier, mais crédit de son nom au générique). On apprend en parallèle ce qu’il produira pour Corman (le vaisseau Nell de Battle Beyond the Stars, la maquette de décor de Galaxy of Terror sur de grands panneaux…), John Carpenter (un matte painting in situ de Escape from New York)…

 

 

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🇨🇦🇺🇸✏️🖼📽🛸🤖🏝🌊🤿🪼 L’Art de James Cameron @ La Cinémathèque française : Études sur Terminator

 

 

De ses expériences formatrices et de son calvaire sur Piranha II, surgira d’une nuit enfiévrée romaine le fameux Terminator, le consacrant enfin réalisateur. Une partie de l’exposition revient richement sur la genèse et l’univers des films The Terminator & Terminator 2: Judgment Day : concept art, esquisses préliminaires, maquettes d’illustrations promotionnelles au Marché du film de Cannes, dessins du T-800, variations dessinées des protagonistes, storyboard, modèle grandeur nature accessoires, costumes, marionnette, modèles pour l’animation/splash-head du T-1000, recréation en LED de l’enseigne du night club TechNoir donnant le titre au catalogue de l’exposition… mettant ainsi l’accent sur un des thèmes majeurs de son œuvre, l’hybridation homme-machine. Ces deux films sur une décennie différente offrent l’opportunité de revenir sur des collaborations déterminantes ayant ouvert les portes à des sauts technologiques dans la fabrication des images cameroniennes et vers une démocratisation de l’image de synthèse : Randall Frakes qui crut de suite au potentiel de sa créativité (en lui permettant notamment de produire Xenogenesis, œuvre séminale modeste en moyens, dans laquelle on retrouve tout ce qui constituera le cinéma de Cameron avec sa dose de dramaturgie, action, suspense et son goût pour les effets spéciaux avec trucages et jeu des perspectives, dans un univers peuplé d’humain·e·s en prise avec des machines amies/ennemies. dont subsiste seulement une douzaine de minutes), et Stan Winston pionnier des effets spéciaux et du maquillage avec qui il co-fonda Digital Domain (et à qui l’on doit notamment la marionnette de l’endosquelette du T-800, son premier Oscar pour les effets spéciaux sur Aliens…), Cameron et ce dernier reviennent sur leur rencontre et émulation fructueuse avec facétie et humour.

 

 

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🇨🇦🇺🇸✏️🖼📽🛸🤖🏝🌊🤿🪼 L’Art de James Cameron @ La Cinémathèque française : Ripley vs. Alien Queen fight

 

 

Les fétichistes se régaleront avec tous ces accessoires exposés donnant corps aux scènes iconiques vues sur grand écran, aux fausses allures de gadgets et jouets pour grands enfants, l’exposition ne s’appuie pourtant pas que sur le dessin et les objets, elle privilégie aussi l’expérentiel en s’immergeant au sens propre comme au figuré dans les environnements aquatiques de The Abyss, Titanic et la saga Avatar avec leurs défis techniques et technologiques dans les effets visuels, spéciaux, l’utilisation de nouveaux systèmes de caméras pour chacune des réalisations, l’invention d’outils de communication sous l’eau : dans une pièce dédiée à Titanic avec des éléments de décors (portes, lampes, rampe d’escalier…), le fameux portrait de Rose (à l’image avec le droitier Di Caprio, mais dessiné et doublé par le gaucher Cameron lors du tournage), son storyboard, l’ARRIFLEX 35 IIC modifiée par Panavision pour ce film précisément afin qu’elle filme en 2,33:1 tout en subissant la haute pression des profondeurs, puis sur plusieurs panneaux d’abondants éléments de The Abyss (making of reprenant une séquence filmée mettant en lumière ce qu’il dessinait notamment avec ses Prismacolor sur fond noir, concept art pour Steve Burg et Ron Cobb, modèle du Pseudopode pour ILM, maquettes du Deepcore et du Manta,…), avec une projection interactive monumentale mettant le public face à l’art interactif avec 2 vidéoprojecteurs déclinant trois thèmes : Filmer sous l’eau, Performance capture et Créatures retraçant ainsi les temps forts de ses tournages et des innovations mises en œuvre. On peut interagir à plusieurs simultanément sur un mur expliquant par des capsules vidéos et archives les parcours artistique et technique depuis les influences ayant conduit à Xenogenesis (1975) jusqu’à Avatar 3 (2026) : Star Wars & ILM, qui amènera au défi que Cameron lança au studio pour leur collaboration sur The Abyss avec 16 plans d’images de synthèse du Pseudopode conçus pendant 6 mois et 42 plans pour Terminator 2 dans les mêmes délais, le recours à un système D afin de contourner le problème de réflexions de l’eau dans un bassin artificiel lors de l’éclairage des séquences sous marines, pour Titanic la construction avec son frère de robots sous marins téléopérés surnommés affectueusement ‘Elwood’ et ‘Jake’ que l’on découvre dans l’un de ses documentaires…

 

 

🇺🇸📽🖼🛸🤖🏝🌊🤿🪼 L'Art de James Cameron @ La Cinémathèque française : www.cinematheque.fr/exposition/l-art-de-james-cameron.html 🎬 James Cameron, cinéaste explorateur : www.cinematheque.fr/cycle/james-cameron-1215.html

🇨🇦🇺🇸✏️🖼📽🛸🤖🏝🌊🤿🪼 L’Art de James Cameron @ La Cinémathèque française : Portrait de Rose

 

 

Son obsession en tant qu’explorateur/réalisateur est de pouvoir tirer des enseignements des techniques éprouvées afin de les combiner avec les technologies les plus avancées ou à concevoir pour les mettre au service d’une mise en scène inédite et innovante, sans oublier l’émotion. Certes, ces images nouvelles paraissent pour certain·e·s désincarnées ou artificielles, voire générées par Intelligence Artificielle diront ses détracteurs, mais il assure depuis Avatar qu’il n’a pas eu recours à cette technologie pour la création de la moindre image originale, en revanche il s’appuie sur le machine learning depuis 20 ans pour la génération de forêts (utilisation d’algorithmes avec des règles écologiques pour l’augmentation massive de la flore en accéléré) et seule sa caméra virtuelle lui a permis d’anticiper sa mise en scène en prévisualisant les séquences en direct. Il assume ainsi recycler les 5 mêmes bonnes idées depuis 40 ans, pourtant c’est l’une des constantes de sa filmographie, les sentiments doivent primer et pouvoir être transmis au public : il insiste sur la nécessité de continuer à tourner avec de vrais interprètes pour la capture de mouvement, étape de co-création depuis l’idée originelle dans ses dessins qu’il esquissait à son réveil. Le dernier mouvement de l’exposition revient ainsi sur ces fulgurances du subconscient sous l’aspect de créatures et des mondes indomptés avec des décors comme cette superbe crique bioluminescente en pastels qu’il rêva à ses 19 ans et inspira par la suite Pandora dans Avatar, que l’on peut voir en petit format dans l’avant dernière salle avec un dessin préparatoire adjacent de l’Arbre des Âmes et se concluant par un video mapping dans l’ultime pièce appelée Le système nerveux du vivant, immergeant le public dans la flore de Pandora et réagissant aux mouvements captés dans cet espace.

 

 

🇺🇸📽🖼🛸🤖🏝🌊🤿🪼 L'Art de James Cameron @ La Cinémathèque française : www.cinematheque.fr/exposition/l-art-de-james-cameron.html 🎬 James Cameron, cinéaste explorateur : www.cinematheque.fr/cycle/james-cameron-1215.html

🇨🇦🇺🇸✏️🖼📽🛸🤖🏝🌊🤿🪼 L’Art de James Cameron @ La Cinémathèque française : Ruisseau de la bioluminescence

 

 

Une exposition à visiter assurément autant pour une excellente introduction à l’univers cameronien aux néophytes, comme pour ses fervents fans rêvant de voir de plus près une partie de son opulente collection. Du fait de l’espace plus réduit des dernières expositions sur un seul étage, on pourrait être frustré de ne pas en voir davantage, notamment sur ses collaborations autres qu’à la réalisation de ses propres longs métrages de fiction (tout un pan de sa carrière plurielle passe à l’as) et sur l’exploration sous-marine, passion consumant une grande partie du temps de Cameron, car cela aurait mérité une vision holistique de cet art sur un espace voué aux découvertes et avancées scientifiques auxquelles ses explorations ont contribuées, nourrissant de cette façon son imagination et son ambition artistique, et représentant une des facettes de « L’Art de James Cameron ». Néanmoins, ce que l’on peut reconnaître assurément et qui fait la part belle aux contenus accompagnant cette exposition est qu’on y sent toute la sincérité et l’ardeur de Cameron à se dépasser dans son art, à le rendre perfectible, puis à le transmettre à de jeunes créateurs/rices qui poursuivront ce voyage dans les mondes imaginaires et l’amour de la nature.

 

 

📓 TECH NOIR, L’art de James Cameron : huginnmuninn.fr/fr/book/tech-noir-lart-de-james-cameron

🇨🇦🇺🇸✏️🖼📽🛸🤖🏝🌊🤿🪼 L’Art de James Cameron @ La Cinémathèque française : catalogue version française

📓 TECH NOIR, L’art de James Cameron : huginnmuninn.fr/fr/book/tech-noir-lart-de-james-cameron

 

🎥 Rétrospective  James Cameron, cinéaste explorateur : www.cinematheque.fr/cycle/james-cameron-1215.html

 

🧵 Fils de contenus avec notamment des photos d’ensemble de l’exposition conçue par Kim Butts et Matthieu Orléan en association avec l’Avatar Alliance Foundation, on vous laisse découvrir in situ les magnifiques pièces sorties du coffre de Cameron :

* www.facebook.com/CeliaAtParis/posts/pfbid02uDcvhPK8eKca64WAUFuhYP1m9ohkJhW1McrktTSWQpTPuihKNeJ8YKXjzhmwcTvTl
* x.com/CeliaAtParis/status/1775410414496440420
* www.instagram.com/p/C5Tu8gwr2QP

 

📹 Des vidéos en ligne sur le cinéma de James Cameron :

* conférence de presse : https://vimeo.com/930236205

* Leçon de cinéma animée par Bernard Benoliel et Matthieu Orléan, suivie d’un échange entre James Cameron et Alice Winocour : https://vimeo.com/937720485

*  masterclass Rob Legato lors du 8è Toute la mémoire du monde :  www.arte.tv/fr/videos/081908-014-A/lecon-de-cinema-avec-robert-legato

*  Le cinéma aux airs de songe fou : Titanic par Guy Astic : www.forumdesimages.fr/les-programmes/toutes-les-rencontres/cours-de-cinema-le-cinema-aux-airs-de-songe-fou-titanic-1997-par-guy-astic

* « Avatar » de James Cameron par Valérie Morignat : www.forumdesimages.fr/les-programmes/toutes-les-rencontres/avatar-de-james-cameron

*  La magie des effets spéciaux de Gilles Penso : www.forumdesimages.fr/les-programmes/toutes-les-rencontres/conference-la-magie-des-effets-speciaux

 

🖼️📘  Un corollaire au thème fondamental de l’eau pour Cameron à l’exposition que l’on peut vous suggérer en complément : Objectif Mer : l’océan filmé : www.musee-marine.fr/nos-musees/paris/expositions-et-evenements/les-expositions/objectif-mer-locean-filme.html

 

 

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