« Flame + Accidens », m.e.s. Rodrigo García

« […] si dans le monde, sur les tables des restaurants […] meurent environ cent mille homards par jour,

il se trouve que le seul qui le fait pour une cause poétique c’est le nôtre.

Et ça, ça vous dérange terriblement.

Ça vous embête que nous nous exprimions librement.

Vous portez un dictateur en vous et vous ne me faites pas pitié. […]

À vous, les animaux vous arrivent sur la table déjà morts et même cuisinés.

Vous écoutez du disque de la vie seulement la face A.

Vous êtes complètement idiots », Rodrigo García à propos d’Accidens.

 

« Le homard m’a tuer » ! Flame et Accidens ou le petit musée des horreurs à la sauce Rodrigo García. 

La saison théâtrale 2014-2015 est un peu plus qu’une autre, celle de Rodrigo García. Nommé depuis le 1er janvier 2014 directeur du Centre Dramatique National Languedoc-Roussillon Montpellier, le metteur en scène et auteur hispano-argentin n’a jamais autant tourné en France (Daisy, Et Balancez Mes Cendres sur Mickey, L’Avantage avec les Animaux c’est qu’Ils t’Aiment sans Poser de Questions (m.e.s. Christophe Perton)). En présentant son diptyque sur l’animalité Flame + Accidens, il renoue avec la controverse et nous questionne une fois de plus de manière frontale, assurant par là même que l’art ne doit jamais faire de concessions lorsqu’il s’agit de défendre un propos.

Flame : mise en scène de l’horreur.

Dans Flame, le metteur en scène nous convie à une première performance qui, comme Accidens, se développe sans aucun texte véritable.

Sur scène, David Pino chante du flamenco –  c’est poignant à s’en arracher le cœur – alors qu’au fond sont projetés des extraits de film d’horreur : Eraserhead, l’Exorciste, Carrie, Hellraiser, Charlie, Vidéodrome, Evil Dead… La monstruosité de l’image qui semble dans un premier temps jurer avec la beauté du chant s’unit finalement à cette dernière dans une cacophonie ultime qui tout emporte…

(c) Marc Ginot

(c) Marc Ginot

Le sens de cette courte proposition qui tient plus de la performance que du théâtre à proprement parler, se cristallise dans l’acte final des artistes qui, alors que leurs visages étaient peints depuis le début de manière tribale, décident de se laver avec ce qui semble être de l’urine (si on en croit la bande sonore diffusée juste avant ce geste), effaçant de fait les peintures qu’ils arboraient. Par cette image forte et hautement symbolique, Rodrigo García questionne l’humanité dans ce qu’elle a de plus primal : son horreur (l’organe, le cœur, le sang, l’inhumain, le monstrueux…). Surlignant de manière évidente l’aspect primitif et organique de sa proposition par la musique ultra-rythmique enivrante et l’idée de possession qui semble être omniprésente dans l’image, le metteur en scène semble chercher par l’évocation, ce qu’il reste d’animal chez l’homme.

Ce questionnement n’est pas nouveau chez Rodrigo García et il n’est pas anodin si l’on retrouve dans Flame le personnage de l’Exorciste déjà croisé dans Golgota Picnic, inscrivant une nouvelle fois la démarche du metteur en scène dans une constante recherche du sens.

Golgota Picnic © Davir Ruano

Golgota Picnic © Davir Ruano

Accidens : Mise en Cène d’une mise à mort.

Nous aurions pu vous parler une nouvelle fois ici d’animalité, de retour aux sources ou bien encore d’hypocrisie pour évoquer Accidens, second spectacle du diptyque proposé par Rodrigo García. Nous avons fait le choix, discutable, de vous parler de Sébastien, son personnage principal. Don’t Act.

Sébastien est un petit homard tout mignon qui vit paisiblement avec tous ses amis sous l’océan. Il n’a rien demandé à personne et tout le monde l’apprécie pour ce qu’il est : un joyeux drille parmi tant d’autres. Il faut dire que Sébastien est plutôt du genre facile à vivre et pas le dernier non plus lorsqu’il s’agit de faire la fête avec son pote Polochon. Un anniversaire ? Un mariage ? Une pendaison de crémaillère ? Sébastien déboule avec sa bonne humeur légendaire et met l’ambiance à grand renfort de blagues et de fous rires, et ça jusqu’au bout de la nuit. On ne les compte plus les soirées de grandes rigolades passées en sa compagnie : Sébastien, c’est un peu une légende de la nuit. Il est à lui tout seul, la Régine des fonds marins.

Un jour, alors qu’il vient à peine d’être péché en haute mer par des employés d’une marque de grande distribution dont nous tairons le nom, Sébastien le homard croise la route de ce grand gamin de Rodrigo García qui lui demande tout de go : « dis donc Sébastien, ça te dirait de finir sur scène dans un acte de poésie plutôt que sur la planche à découper d’un mauvais restaurant de fruits de mer pour touristes ? ».

Sébastien reste interdit, ne sait pas trop quoi répondre – il faut dire que ce n’est pas vraiment une question facile. Puis il se met à réfléchir. L’artiste lui a bien précisé que sur scène ou en cuisine, il sera tué de la même façon (Rodrigo García a pris des cours auprès d’un chef espagnol et compte bien en tirer parti) et que de ce fait, il n’y aura aucune torture véritable, qu’une simple mise à mort comme il y en a tant dans les restaurants. Propre. Simple. Rapide.

Avant de donner sa réponse, le gentil homard se documente. Pour ce faire il lit beaucoup et regarde des émissions culinaires sur Youtube. Ça lui prend du temps, mais Sébastien n’a aucune envie de devenir un martyr comme ça pour rien. Encore moins pour l’art. En plus, des vidéos de découpes de homards vivants sur Youtube, il y en a pléthore : c’est facile de se faire un avis sur la question. Elles ne sont pas censurées en plus et personne n’a fait de pétition semble-t-il pour en interdire l’accès…

Il y a même une vidéo parmi toutes celles visionnées qui s’intitule « l’Art de Découper un Homard », preuve s’il en est qu’en France plus qu’ailleurs, on ne rigole pas avec la notion de mise à mort en gastronomie. Si tuer un homard en cuisine est de l’art, qu’en sera-t-il alors sur scène ? Quitte à mourir pour mourir, de trois coups de couteau qui plus est, autant faire ça bien.

Alors Sébastien accepte.

À partir de là, Rodrigo García lui explique son spectacle, Accidens (tuer pour manger) et ce qu’il veut y faire figurer. Tout y sera maîtrisé de bout en bout et ça ne durera pas bien longtemps : une vingtaine de minutes tout au plus. Le plus éprouvant restera pour le spectateur, pas le homard.

« Accidens est un poème visuel et une performance que chacun peut et doit interpréter comme il peut. Pour moi, c’est un retour à la nature : tuer un animal pour manger, tuer pour ne pas mourir. Un acte primitif, comme respirer. Depuis que j’ai l’usage de la raison, les animaux morts sont déjà au supermarché, parfois déjà cuisinés et accompagnés de leur garniture. Alors quelle est la relation qui demeure entre l’homme et la nature ? Serait-ce de prendre les aliments dans un frigo, aller vers la caisse où il y a le moins de queue, payer avec la carte bleue et les mettre dans un four micro-ondes ? D’un autre côté, Accidens pour moi me rappelle la noirceur d’un passé pas si éloigné en Argentine : la répression de la dictature militaire et ses méthodes de torture qui parfois rappellent les gravures de Goya des Désastres de la guerre. La sauvagerie de l’être humain n’a pas d’époque. La barbarie est perpétuelle. Et par-dessus tout, ce poème visuel qu’est Accidens me fait penser à l’agonie, au partage du temps de l’agonie avec un être vivant, dans ce cas-ci un homard, à mes yeux métaphore de certains êtres chers qui sont morts et que je n’ai pas pu accompagner jusqu’au dernier souffle », Rodrigo García, à propos d’Accidens.

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Le soir de la grande représentation venu, le homard fringuant est attaché au beau milieu des spectateurs par le comédien Juan Loriente qui délicatement l’arrose d’eau. La salle est petite et il y fait un peu chaud.

Sébastien a le cœur qui bat : c’est sa première et sans doute aussi, par la force des choses, sa dernière. Pendu au plafond, il tournoie lentement. Il a le trac. C’est le plus beau jour de sa vie. Le plus important aussi. On se souviendra de lui. On écrira des articles sur ce qu’il a fait et la façon dont il l’a fait. On citera son nom. Il sera connu du monde entier. Tout cela fait sens : ça va bien au-delà de la blague, même si avec Rodrigo García, la farce n’est jamais loin. Il s’agit d’évoquer une nouvelle fois l’animal-homme et de lui tendre un miroir. C’est fort et très simple. Il faut qu’il arrête d’être constamment dans cette prétention. Dans cette proposition, l’animal, c’est tout à la fois le bourreau que la victime. Sébastien est bien avec ça. Il n’a pas peur.

Et puis tout à coup, Sébastien prend conscience de ce qui se passe tout autour : la salle est silencieuse, comme tendue vers lui. Il est le centre d’attention. Tous ces spectateurs qui ne sont venus que pour lui maintenant le regardent. Il est un peu un Christ dans une église : tout le monde est à la messe. Et puis tous savent très bien ce qui va se passer (l’exploit de Sébastien a malheureusement été relayé plus qu’il n’en faut par une presse en manque de sensationnel, ce qui gâche légèrement l’effet de surprise), ce qui fait que dans ce dernier moment, Sébastien a l’impression qu’on l’aime pour ce qu’il est et ce qu’il représente. Plus la peine d’en faire des tonnes pour les copains, finies les blagues graveleuses pour faire rougir les jolies et canailles écrevisses : dans cette salle, on le respecte pour cette vie qu’il s’apprête à donner. C’est si simple et si primal.

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Le moment est venu. Le comédien le détache et le pose sur la table. Sébastien sourit une bien dernière fois et écarte les pinces. Il est heureux : il n’avait jamais été aimé à ce point. Il murmure : « ne vous inquiétez pas, tout ira bien », mais personne ne l’entend. Si l’art est un langage universel, le homard bleu n’est quant à lui que très peu parlé. Et puis le couperet de cuisine tombe dans cette sorte d’épiphanie de début du monde. Par trois fois, et cela de manière très rapide : sur la pince droite, sur la pince gauche et au beau milieu du corps qui se ceint alors en deux moitiés bien égales comme le fait l’hostie dans les doigts du prêtre.  La messe, encore, mais en plus rapide. Là-dessus Rodrigo García n’a pas menti : il n’y a pas eu torture. Qu’une mise à mort. Si on vous dit le contraire, c’est qu’on vous ment. À y regarder de plus près, c’est même bien mieux fait que sur toutes les vidéos Youtube.

Sébastien tressaute : c’est un truc que font les homards constamment pour faire leur intéressant. Ses pinces se referment une dernière fois sur rien. En cuisine, il aurait fait tout pareil, mais personne n’aurait été là pour l’applaudir. Les petits homards ont des actes de bravoure bien vains dans les restaurants et plus personne ne les remarque pour ce qu’ils sont : des animaux prisonniers, comme nous, d’un monde qui avance et qui tue.

Et Sébastien de mourir enfin. Il ne nourrira pas un touriste, non: Sébastien, c’est un artiste qu’il sustente. Rien que ça.

De son côté Juan Loriente finit la séquence éprouvante en disposant les jolis morceaux de Sébastien sur un grill. Comme cela prend du temps pour cuire, le comédien se verse un verre de vin blanc pour patienter. Sébastien continue quant à lui de griller : il tressaute parfois encore. Un dernier coup d’esbroufe sans doute.

(c) Alban Orsini

(c) Alban Orsini

Passé quelques minutes, les spectateurs sont enfin invités par Rodrigo García lui-même à quitter la salle pendant que le comédien, toujours très concentré, finit de manger Sébastien en silence.

Sous l’océan, quelque part, les poissons font une fête de tous les diables à la mesure du sacrifice de Sébastien. C’est une belle fête. Tout le monde est très heureux. Polochon n’est pas là : il occupe désormais le bocal asphyxié d’un petit américain de huit ans obèse et diabétique de type II. Les écrevisses par contre sont bien présentes : elles dansent comme jamais elles n’ont dansé. Elle font une ronde en l’honneur de Sébastien. Il y a une belle humanité dans cette façon qu’ont les animaux de célébrer l’offrande symbolique de leur compagnon là-haut, tout là-haut. Quelqu’un s’amuse (c’est une sardine ou bien un sandre) sur le fait qu’en France, des pétitions circulent pour faire annuler le spectacle de Rodrigo García alors que dans des abattoirs, bien à l’abri des regards, des animaux sont torturés pour nourrir ceux qui s’offusquent dans une quasi-indifférence hypocrite.

L’humain est bête, Sébastien n’est pas mort pour rien : tout va bien. C’est juste un peu triste que les choses continuent comme avant sans lui.

Pour finir, laissons la parole à Rodrigo García qui revient sur le débat autour de la mort de Sébastien sur scène.

Si vous voulez vous faire un avis, allez voir Accidens. Et cherchez à en comprendre le sens. Chez Rodrigo García, rien n’est jamais gratuit. Après, seulement, nous pourrons en discuter !

« Que ce soit clair dès la première ligne :
vous êtes complètement idiots.

Il y a plus de vingt mille signatures pour une pétition qui ne dit rien d’autre que des contre-vérités. Vous vous laissez manipuler par des inconnus : vous êtes complètement idiots.

Qu’a donc la communication dans les réseaux sociaux qui la rend digne de confiance, vraisemblable, per se ? Sociologues d’aujourd’hui : voilà un sujet intéressant !

Il y a quelque chose d’immédiat, quelque chose d’irréfléchi, quelque chose qui provoque une réaction urgente et maladroite, car elle n’est pas analysée, confrontée à d’autres sources.

On ne veut plus rien découvrir, car découvrir quelque chose par nous-mêmes fatigue, salit, épuise.

Maintenant nous voulons qu’on nous dise à quoi nous devons adhérer et à quoi nous devons dire non. Et c’est toujours pareil : une petite signature ou un j’aime ou je n’aime pas. En somme : que cela ne nous demande pas d’effort.

Vous ne réfléchissez pas dans la solitude (« personne n’a de temps », haha, je me marre) sur les conséquences de votre adhésion à certains mouvements qui dans le fond peuvent même être un attentat à la liberté d’expression. Comme, par exemple, essayer de faire interdire une performance.

Et je vous révèle (puisque je remarque que vous ne vous en êtes pas encore rendu compte) que dire j’aime ou je n’aime pas ou signer par internet n’est pas une action réelle. C’est un acte de paresse de la part de lâches.

Condamner par internet n’est pas une action, la bataille a lieu sur le champ de bataille. Et vous voulez participer à la bataille sans décoller le cul de votre fauteuil. Vous êtes complètement idiots.

Dire j’aime ou je n’aime pas ou signer une lettre qui déambule comme une folle sur la toile c’est signaler que vous vous conformez à une existence de FANTÔMES. Votre photo sur votre carte d’identité : un drap sur un tas amorphe.

Vous dites j’aime d’un concert que vous n’avez pas vu, qui s’est joué à des milliers de kilomètres de vous. Mais vous n’en avez vu quelques secondes en vidéo…

Vous dites je n’aime pas d’une information que vous n’avez pas analysée, de choses auxquelles vous n’avez pas assisté, vous vous laissez diriger par le Dieu réseaux sociaux et je ne sais plus quelle religion est la pire de toutes. Vous ne vous rendez pas compte que vous reproduisez les fanatismes insensés que vous critiquez ?

Et maintenant droit au but, la pétition d’interdiction de ma pièce.

Qu’est-ce que c’est cette histoire de poisson dans un mixeur dans une de mes pièces ? Raconté ainsi, on sous-entend que j’ai broyé un petit poisson dans un mixeur devant le public. J’aurais honte et serais dégouté de moi-même si je faisais une telle chose (même si je le tolèrerais chez d’autres artistes, que je considère libres et responsables. Si je vois ça dans une performance, je m’en vais en silence parce que je ne veux pas le voir et c’est tout).

Eh bien : je n’ai jamais tué aucun poisson dans un mixeur. Et voilà que je reçois des menaces de personnes qui me disent : on devrait de te faire la même chose. Ces personnes extrêmement violentes sont, avant tout, j’insiste, complètement idiotes. Ils croient ce qui est écrit dans une lettre qui circule comme une folle sur la toile.

Et à propos des hamsters dans ma pièce Mickey (qui sont aussi montrés du doigt dans la fameuse pétition) : oui, c’est vrai, il y a 4 hamsters qui nagent dans un aquarium.

L’acteur les place dans l’eau et laisse que chacun nage pas plus de 10 secondes et les retire de l’eau à la vue du public, qui constate que les hamsters sont exactement pareils qu’avant sauf qu’ils sont mouillés, comme quand il pleut et qu’ils se mouillent, comme quand ils se promènent dans les égouts de la ville et qu’ils doivent nager si l’eau les emporte.

Et maintenant, passons au sujet du homard.

Dans ma performance ACCIDENS l’acteur tue et cuisine un homard exactement comme le lui a enseigné le chef du restaurant La Rula dans la localité de Lastres en Asturies, Espagne.

Ensuite il le cuisine à la poêle et il le mange.

Je veux dire que si dans le monde, sur les tables des restaurants (et dans les maisons aussi, moi par exemple je les cuisine et les mange à la maison, ce qui est deux fois moins cher) meurent environ cent mille homards par jour, il se trouve que le seul qui le fait pour une cause poétique c’est le nôtre (parce qu’on les pêche pour les manger, les gens ne les prennent pas comme animaux de compagnie).

Et ça, ça vous dérange terriblement.

Ça vous embête que nous nous exprimions librement.

Vous portez un dictateur en vous et vous ne me faites pas pitié.

Rappelez-vous que ma performance ACCIDENS porte un sous-titre : tuer pour manger. À vous, les animaux vous arrivent sur la table déjà morts et même cuisinés. Vous écoutez du disque de la vie seulement la face A.

Vous êtes complètement idiots », Rodrigo García

A découvrir jusqu’au 18 avril à la Ménagerie de Verre dans le cadre du festival Étrange Cargo.

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Entendu dans la salle :

« Je n’ai pas trouvé cela choquant. Non. Mais par contre qu’est-ce que j’ai faim maintenant !? »

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A propos de Alban Orsini

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