UTOPIA pour les 14emes journées cinématographiques dyonisiennes

Cette année, les journées cinématographiques dyonisiennes (du 5 au 11 février, au cinéma l’Ecran de St Denis, et en partenariat avec Culturopoing) vont explorer dans tous les « sens » la vaste thématique de l’utopie, une contre-perspective parfaite à la thématique « Fins de mondes » de l’édition précédente.

La soirée d’ouverture ou « before » dés le mardi 4 met à l’honneur en avant-première le dernier film du vétéran Andrzej Wajda, l’Homme du peuple, rencontre du cinéaste phare polonais avec la figure de Lech Walesa, l’occasion de cloturer une « trilogie » débutée il y a plus de 35 ans avec L’Homme de fer, puis L’Homme de marbre, deux de ses films phares.

Alejandro Jodorowsky sera par ailleurs l’invité d’honneur 2014, avec une belle retrospective qui outre des rencontres avec cette personnalité qu’on ne présente plus, sera aussi l’occasion de voir Ferando Arrabal présenter en personne Fando & Lis le 8 février à 16h : Utopie et mouvement « Panique » se rencontrent, mais ce n’est encore qu’une seule des facettes jodorowskiennes à (re)découvrir pour l’occasion.

On ne peut que mettre en avant dans la programmation la « Nuit de la Dystopie », et pour preuve : Olivier Rossignot de Culturopoing en personne sera là pour présenter quatre films, à commencer par les deux monstres : le génial Zardoz de John Boorman, ainsi que New York 1997 de John « appelez moi Snake » Carpenter. Suivrons le très beau Jin Roh de Hiroyuki Okiura et le rentre-dedans Battle Royale.

Yann Gonzales, remarqué cette année avec Les rencontres d’Après Minuit (qui sera projeté en sa présence, et en compagnie de l’actrice Fabienne Babe), gratifiera ces journées d’une carte blanche le 6 février, avec trois « utopie » qui lui sont chères : Zoo Zero d’Alain Fleisher, Les Prédateurs de Tony Scott et le Breakfast Club de John Hugues.

Carte blanche également à Lionel Soukaz le 10 février, entre Paradis perdu et noamdisme utopique. Au sein de cette carte blanche le philosophe-poète René Scherer se distingue et c’est un nom qui va revenir à de multiples reprises tout le long de cette cette semainne dyonisienne, avec également la projection du film de Franssou Prenant, Le jeu de l’oie du professeur Poilibus.

René Scherer

Chris Marker est également à l’honneur, sous son prisme le plus politique notamment avecun focus autour du groupe Medvekine de Sochaux, mais aussi via « les utopie électroniques », au programme de l’atelier de la revue Vertigo cette année. Avec la figure de Jean-Louis Comolli enfin, il s’agira de se pencher sur la représentation de l’utopie anarchiste (« L’utopie, pour moi, c’est la question de la croyance. Et la croyance, c’est la question du cinéma »).

Il y aura deux avant-premières le 11 février pour achever le marathon : The Ugly One d’Eric Baudelaire, et le très attendu Night Move signé de la talentueuse Kelly Reichardt.

Le reste de la programmation (vaste), permet de faire un véritable kaléïdoscope de l’Utopie, c’est à retrouver sur le site du cinéma l’Ecran, avec moults détails.

 

 

 

 

 

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