Juin et Juillet à l’Institut Lumière

Avant sa fermeture estivale, L’Institut Lumière propose plusieurs événements prometteurs.

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Anatomie d’une chute – Copyright 2023 Les Films Pelléas/Les Films de Pierre

Pour celles et ceux qui n’auraient pas encore vu la désormais avant-dernière Palme d’Or du Festival de Cannes, Anatomie d’une Chute, il sera possible de découvrir le film sur grand-écran à l’occasion du 20ème Prix Jacques Deray. Justine Triet, accompagnée de son coscénariste Arthur Harari et de ses producteurs Marie-Ange Luciani et David Thion, sera présente pour la Cérémonie de remise. Un peu plus tôt dans la journée, c’est Rififi à Tokyo, solide polar du réalisateur de La Piscine qui sera projeté.

Très gros morceaux de cette fin de saison, une anthologie de l’animation japonaise qui s’étendra du jeudi 6 juin au dimanche 21 juillet avec au programme près d’une quarantaine de films couvrant soixante ans d’Histoire de la discipline. Après les rétrospectives Satoshi Kon et Hayao Miyazaki ou la venue de Rintaro au Festival Lumière, la rue du premier film est en train de devenir la Mecque des amateurs d’animés.

Entre grands événements (conférences, soirées double programme,…) et focus thématiques (films précurseurs, grands maîtres, pépites contemporaines…), la programmation se montre dense et accessible, tout en témoignant de la richesse durable d’un courant important du cinéma mondial.

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Ghost in the Shell – Copyright 1995 Kodansha/Shirow Masamune/Bandai Visual/Manga Entertainment

Beaucoup de raretés, dont le génial Belladonna d’Eiichi Yamamoto, œuvre érotique et critique, très en avance dans son discours sur la condition féminine et son rapport décomplexé à la sexualité. Incontournable, le Studio Ghibli sera représenté à travers ses deux plus grands cinéastes Hayao Miyazaki (pour ceux qui ont raté la rétro de l’an passé) et Isao Takahata (profitez-en pour rattraper les peu diffusés Horus, prince du soleil et Kié, la petite peste), mais pas seulement… Le mythique Akira (projeté notamment en ouverture) intègre une section Grands Maîtres, intégrant deux autres classiques indémodables, Ghost in the Shell et Jin Roh, aux côtés de deux Satoshi Kon (Perfect Blue et Paprika) et deux Mamoru Hosoda (Le Garçon et la bête et Belle) ainsi que le très récent Suzume. Un espace Pépites Contemporaines permet d’inclure à l’anthologie des grandes réussites isolées, telles qu’Amer Béton et The First Slam Dunk. Du côté des doubles programmes, les plus jeunes ou les nostalgiques auront l’opportunité d’enchaîner les deux premiers films Pokémon . Ceux qui ont aimé Godzilla Minus One, pourront tenter l’un des précédents films de Takashi Yamazaki, Lupin III : The First, programmé à la suite du Château de Cagliostro d’Hayao Miyazaki.

Cul de sac © 1967 Filmways

Alors que Framboise, quelques hypothèses sur Françoise Dorléac est toujours en libraire, l’Institut Lumière continue de rendre hommage à l’actrice tragiquement disparue en 1967. C’est une rétrospective de ses plus grands rôles qui se tiendra dans l’enceinte lyonnaise du vendredi 7 juin au dimanche 21 juillet.

Le programme commence sur les chapeaux de roues avec la projection du culte L’Homme de Rio présenté par Maëlle Arnaud et précédé du court-métrage 4 fois D, réalisé par Philippe Labro dans le cadre de l’émission Dim Dam Dom. Véritable bédé sur grand écran, inspiré par Tintin, la comédie d’aventures influença tout un pan du cinéma d’action, d’Indiana Jones aux cascades de Jackie Chan. Suivront des longs-métrages plus ou moins célèbres mais qui permettent de retrouver tout le talent et le charme de la comédienne. Si Cul-de-sac, La Peau douce ou Les Demoiselles de Rochefort font office de séances inratables, d’autres films moins connus sont à même de piquer notre curiosité. C’est le cas du vaudeville Les portes qui claquent signé Michel Fermaud et Jacques Poitrenaud qui voit le premier rôle de Catherine Deneuve aux côtés de sa sœur et de Jacqueline Maillan. Deuxième long-métrage à réunir la sororité, La Chasse à l’homme d’Edouard Molinaro, dialogué par Michel Audiard, donnera l’occasion de découvrir l’actrice dans le rôle d’une escroc. Autre réalisation de l’auteur de La Cage au folles, Arsène Lupin contre Arsène Lupin orchestre la rencontre des deux amants Dorléac et Jean-Pierre Cassel dans une histoire de rivalité entre les deux fils du gentleman cambrioleur.

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