Nouveaux venus sur le marché de l’édition dvd – blu-ray, les éditions Frenezy contribuent avec Le Chat qui fume ou Artus par exemple, à promouvoir le cinéma de genre, italien pour le moment, et à faire découvrir des œuvres méconnues du grand public comme en témoignent leur quatre premiers titres : La Victime désignée de Maurizio Lucidi, Texas Adios de de Ferdinando Baldi, Femina Ridens de Piero Schivazappa et Dans les replis de la chair de Sergio Bergonzelli, avec des éditions exemplaires et notamment des bonus toujours pertinents, loin de faire du remplissage. Nous avons voulu en savoir plus sur leur politique éditoriale en interrogeant son directeur éditorial Stéphane Lacombe.

© Frenezy

Comment est né Frenezy ?

Frenezy est né de la volonté du gérant du laboratoire TCS, Benjamin Feix, et de son Directeur d’exploitation, Laurent Derynck, de se lancer dans l’édition vidéo. Cette initiative ne vient pas de nulle part. Elle résulte de l’évolution de la société TCS, active depuis 1976, qui s’est mise à développer son offre de prestataire pour de nombreux éditeurs vidéo, notamment indépendants. Habitués à faire le « couteau suisse » sur le plan technique pour les éditeurs, Benjamin Feix et Laurent Derynck ont naturellement désiré développer leur propre label d’édition vidéo avec le sentiment qu’il ne fallait plus attendre. Et c’est à ce moment-là que je suis intervenu, au tout début de l’année 2020, juste avant le premier confinement. Il a fallu tout construire : la boutique en ligne, l’identité graphique du label, la ligne éditoriale, les acquisitions, le partenariat avec les magasins spécialisés…

© Frenezy

Quel est ton parcours avant Frenezy ?

J’ai débuté dans la presse vidéo spécialisée en travaillant en 1996 sur un magazine, « Lasermania », qui a connu 3 numéros, puis j’ai enchaîné avec des piges dans différentes publications cinéma et vidéo, notamment la revue « HK Magazine ». J’ai également contribué sur le plan rédactionnel au lancement du magazine « DVDvision » sous la direction de David Fakrikian, avant d’être salarié de la société Seven Sept qui pilotait la conception en DVD puis en blu-ray du catalogue de la maison-mère Metropolitan Filmexport. Entre 2002 et fin 2009, j’ai été chef de projet DVD & blu-ray, avec près de 300 réalisations à mon actif, avant d’évoluer vers d’autres horizons professionnels.

Quelle est ta politique éditoriale ? Si tu devais définir les directions de cette maison d’édition ?

Il faut se remettre dans le contexte du début de l’année 2020. À ce moment-là, on trouve encore peu de films italiens en blu-ray sur le marché français. Seuls quelques éditeurs indépendants se frottent au cinéma de genre, mais de manière un peu inégale. La transition entre le DVD et le blu-ray n’est donc pas évidente à assumer financièrement pour les éditeurs car la disponibilité des films restaurés du côté italien est assez limitée et, même parmi les consommateurs, on ressent une exigence accrue au niveau technique et éditorial. Or, tout cela a un coût et induit une vraie prise de risque pour les éditeurs.

   Pendant le confinement, j’ai travaillé plusieurs semaines sur le cinéma italien des années 60 et 70 et j’ai établi une première liste de 400 titres dans lesquels TCS pourrait puiser. Je me suis demandé, en tant que collectionneur, ce que je désirais acquérir comme films et surtout avec quelle ligne éditoriale pour les soutenir.

Il m’a semblé pertinent de proposer des collections autour de grandes thématiques, chacune ayant son identité graphique et éditoriale apportant un surcroît de visibilité. Ce que je désire par-dessus tout, c’est surprendre, décloisonner la perception parfois figée que l’on peut avoir du cinéma italien.

Le western italien m’a paru comme une évidence car – je rappelle que nous sommes en 2020 – il n’y a pratiquement rien en HD sur le marché français, à l’exception des titres édités chez Artus. Le grand silence, Keoma, Django, El Chuncho… tous ces titres ont été édités plus tard. Aujourd’hui, la situation a changé car d’autres éditeurs rééditent des westerns italiens en blu-ray. Quoi qu’il en soit, j’ai choisi un classique que j’adore, un film qui se situe à la charnière de la tradition du cinéma américain et du cinéma italien en pleine gestation. Pour débuter une collection sur le western italien, Texas Adios me semblait parfait. Au premier trimestre 2023, il sera suivi d’un autre film très rare, Lanky, L’homme à la carabine, réalisé par Tonino Valerii, qui a été également restauré par TCS.

Je tenais à creuser le sillon du « giallo » mais sans mettre l’accent sur le versant « exploitation » du genre. Ce qui m’intéressait, c’était de proposer des films porteurs d’une réelle singularité, parfois au caractère hybride. Je voulais des films conformes à mes goûts afin de les faire (re)découvrir dans les meilleures conditions techniques et éditoriales possibles. La victime désignée s’est imposé naturellement, tout comme Femina ridens, qui est pour moi un petit chef-d’œuvre.

Pour la collection « horreur », je ne souhaitais pas proposer des films de cannibales ou de zombies. Je tenais à une forme de contre-programmation avec des films inclassables qui, sous leur vernis de films d’exploitation, pouvaient masquer une réelle ambition artistique. C’est par ailleurs la collection qui sera la plus difficile à fournir, tant l’horreur à l’italienne est prisée des éditeurs et des acheteurs. Je précise que je ne tiens pas à éditer des films « vendeurs » avec lesquels je ne me sens pas en phase. C’est la raison pour laquelle nous avons renoncé à signer Manhattan Baby de Lucio Fulci au dernier moment, pourtant pourvu d’un très beau master.

Concernant la collection « mafia », étant un grand un fan des films policiers italiens que je collectionnais en VHS dès la fin des années 90, je souhaitais faire partager ma passion pour le genre. J’ai choisi La guerre des gangs de Lucio Fulci de manière un peu égoïste, tout simplement parce que je le voulais en blu-ray sur mon étagère ! Mais le négatif est très détérioré, et nous sommes en train d’expertiser le master qui nous a été livré. D’autre part, nous sommes en pourparlers pour deux films inédits en France en vidéo, mais rien n’est joué…

Enfin, je souhaiterais explorer d’autres thématiques dans le cinéma italien, notamment le cinéma d’auteur, on verra ce que réservera l’avenir.

Vous êtes combien dans votre équipe ?

L’équipe de TCS est mobilisée pour ses clients et aussi, bien évidemment, pour Frenezy. Moi, j’interviens en tant que consultant extérieur. Au total, il y a environ une dizaine de personnes qui sont amenées à intervenir sur les activités de Frenezy, plus ou moins régulièrement, sur l’authoring et la restauration, l’identité graphique, le packaging, les supports promotionnels (teasers, page de pub, animations vidéo)… Nous avons mis près d’un an avant de trouver le design sonore qui nous convenait pour le logo, après des dizaines de tentatives !

© Frenezy

A priori à première vue, on pourrait dire que tu travailles sur le même terrain qu’Artus ou Le Chat qui fume… Quelle est l’identité spécifique de Frenezy ? (Est-ce que ce sera uniquement du cinéma des années 70-80 etc…, italien, d’autres ouvertures… etc )

Il y a incontestablement un espace éditorial commun avec Artus et Le Chat qui fume, mais il me semble que ces éditeurs ont chacun leurs spécificités, leurs intervenants, bref, leur sensibilité. Il est évident que j’aurais adoré éditer Un citoyen se rebelle ou L’œil dans le labyrinthe, pour prendre ces exemples, mais le plus important, c’est que ces films soient édités en France. Pourquoi « Frenezy » ? Tout simplement parce que nous sommes un peu comme à Hong Kong, quelques années avant la rétrocession. Il y a comme un sentiment d’urgence. On a quelques années pour sortir un tas de films qui dorment car le marché du support physique dit « de niche » semble arrivé à maturation. Aux États-Unis, le support physique a été sauvé par l’engouement pour l’Ultra HD, mais pour combien de temps ? En 2018, je me suis rendu à New York pour raisons professionnelles et j’ai voulu « chiner », c’est-à-dire profiter du peu de temps libre que j’avais pour faire les boutiques et m’adonner à mon sport préféré : acheter des films en magasin ! Or il n’y a plus rien dans l’espace public, hormis la téléphonie et le matériel hi-fi connecté… Tu rentres dans un magasin « Best Buy » à Manhattan, tu y vois les dernières sorties Marvel et Pixar, quelques nouveautés, puis une corbeille avec des blu-rays balancés en vrac, et c’est tout ! Il n’y a pas de rayon digne de ce nom, de fonds de catalogue, de linéaires dans lesquels on peut fouiller et se perdre… Tout cela est révolu. Aux États-Unis, le vrai « marché » se situe dans les conventions, les festivals, les salons. Et quelques magasins spécialisés éparpillés qui résistent sur le territoire, parfois dans des villes moyennes ou en périphérie, donc inaccessibles pour le voyageur qui n’a pas beaucoup de temps.

© Frenezy

Pour résumer l’identité spécifique de Frenezy, il me semble qu’il suffit de se reporter à notre édition de Femina Ridens. En plus d’experts incontournables et passionnants comme Jean-François Rauger, je suis allé chercher des intervenants que nous n’entendions pas au niveau du cinéma italien et qui peuvent orienter notre regard. On ne peut pas analyser ce film avec pertinence sans évoquer cette immense artiste qu’est Niki de Saint Phalle et l’op art. TCS a aussi accepté de payer des interviews d’archives pour compléter les contenus produits pour notre édition. Enfin, quand on peut le faire, on essaie de proposer en option les VF dans leur montage coupé d’origine, afin d’assurer la continuité avec la première perception du film en France. Comme je le disais, notre identité, c’est de décloisonner les genres.

Quand tu parles des films que tu sors, que tu les aimes et que tu maîtrises ton sujet, donc ça part quand même d’une passion et peut-être du fait que toi-même tu aurais voulu voir sortir ces œuvres dans de belles éditions ? Une prolongation de ta cinéphilie ?

Comme je l’ai dit pour La guerre des gangs, les films édités par Frenezy sont le prolongement direct de ma cinéphilie. TCS a travaillé en tout près de deux ans sur Femina Ridens. Cela implique des dizaines de visionnages. Tu ne peux pas y mettre cette passion et cette énergie si tu travailles sur un film que tu n’aimes pas ou qui ne t’intéresse pas. Et je tenais aussi à proposer la version intégrale de films comme Femina Ridens et La victime désignée, coupés en France.

Quelle est ta position vis-à-vis des suppléments ? Comment un supplément doit-il accompagner, soutenir, appuyer un film ? Quelle sera donc leur direction pour Frenezy ?

Les suppléments relèvent pour moi de la pédagogie culturelle et citoyenne. Hormis quelques exceptions, je n’aime pas beaucoup les suppléments promotionnels, les featurettes comprises entre 3 et 10 minutes, formatées par les sociétés de production. Je déteste encore plus les suppléments qui n’apportent aucune substance éditoriale, bref où tout le monde s’auto-congratule. Par contre, j’assume parfaitement les suppléments d’archives qui ont avant tout une fonction mémorielle. On peut ne pas apprendre grand-chose sur un film donné, mais on connaît davantage l’artiste qui y a contribué.

Pour nos premières productions, même si on ne peut pas le faire systématiquement, je tenais aussi à accorder un espace à la musique, rarement abordée dans les suppléments. On a pu le faire avec Louis de Ny, spécialiste du rock progressif italien en France, sur La victime désignée, et avec Stelvio Cipriani, sur Femina Ridens. Nous avons acheté (et remonté) une interview qu’il a accordée peu de temps avant sa mort. C’est notre façon de lui rendre hommage. Nous venons d’apprendre la mort de Nico Fidenco qui a composé la partition remarquable de Lanky, l’homme à la carabine. Nous aimerions accorder une place à la musique dans notre édition à venir…

Si je dois résumer la direction éditoriale au niveau des suppléments, on tâchera autant que possible de trouver un équilibre en fonction de chaque film.  C’est la raison pour laquelle j’ai tenu à écrire un booklet pour le film le moins connu des quatre premiers que nous avons édités, Dans les replis de la chair. J’ai balayé toute la carrière de ce réalisateur assez méconnu, voire obscur, en apportant le maximum d’informations que je pouvais. Pendant le confinement, j’ai pu m’entretenir avec des anciens collaborateurs de Sergio Bergonzelli, c’était vraiment intéressant. Enfin, au niveau de la production vidéo, j’ai eu la chance de pouvoir interviewer un historien italien du cinéma, auteur d’une monographie sur Alfred Hitchcock et collectionneur d’objets ayant appartenu à Ingrid Bergman. Rosario Tronnolone, qui est également dramaturge, est à mille lieues du cinéma bis ! Et pourtant, il a joué le jeu et a livré de nombreuses analyses passionnantes sur Dans les replis de la chair.

Les suppléments peuvent donc aussi parfois contribuer à surprendre…

© Frenezy

Tu pourrais me parler de l’intérêt que tu portes aux deux titres qui viennent de sortir ? Pourquoi ces deux titres tout particulièrement ?

Femina Ridens est un film qui date de 1969. Passé inaperçu en Italie, il a pourtant été distribué en salles aux États-Unis, ce qui était plutôt rare pour un film italien ne comportant pas de grande vedette. Il constitue un mariage inédit entre le cinéma dit « de genre » et l’exigence artistique d’un créateur en pleine possession de ses moyens. Il a connu une petite sortie dans les salles françaises en région, donc pas de sortie nationale. Pour autant, un doublage français a bien été produit, quelques copies 35 mm ont circulé et sont projetées de temps en temps lors d’événements ponctuels. Ce film est devenu culte grâce à la VHS titrée « (Le) duo de la mort » qui est un titre fantaisiste. Le film était disponible dans des éditions très pauvres sur le plan technique auxquelles il manquait généralement plusieurs minutes de métrage. Nous n’avions à nous mettre sous la dent que le DVD édité par Shameless en Angleterre avec des inserts tirés de VHS, cela ne pouvait plus durer…

Dans les replis de la chair est un objet étrange, généralement prisé des amateurs de films bis, mais totalement hors normes dans le contexte de l’époque. Ses deux vedettes sont deux magnifiques comédiennes qui se trouvaient alors en fin de carrière, broyées par une industrie impitoyable avec les femmes de plus de 35 ans. Il constitue également un film à part dans la carrière de Sergio Bergonzelli qui a fait de la libération sexuelle son thème favori au cinéma. J’ai littéralement redécouvert le film avec sa version italienne dont les dialogues s’avèrent grinçants et sophistiqués, contrairement à la version française qui accentue le côté grotesque de certains personnages et de certaines situations. De plus, malgré son budget modeste, on perçoit l’utilisation d’un certain nombre d’artifices visuels et narratifs qui donnent à ce film un côté avant-gardiste stimulant, à mi-chemin entre le grand-guignol et le macabre post-gothique. J’aime beaucoup son sens du macabre et sa dimension féministe sous-jacente. Bref, restaurer et éditer ce film en France constitue un pari que j’assume, et je suis ravi que le laboratoire TCS m’ait suivi.

Tu pourrais me parler l’état du marché du dvd/BR en ce moment ? Comment te positionnes-tu par rapport à cet état des lieux. Et qu’est-ce qui justement peut motiver un jeune éditeur à se lancer sur le marché à un tel moment ? Sans te lancer dans un travail de devin, comment vois-tu l’avenir ?

Entre le moment où TCS a décidé de lancer son label Frenezy et aujourd’hui, nous avons observé une multiplication des acquisitions de films italiens chez les éditeurs, au point de saturer les capacités d’achat chez les collectionneurs passionnés dont je fais partie. C’est bien simple, chaque mois, je dois acheter à peine 30 % des titres qui m’intéressent. Et je ne parle même pas des imports pour lesquels la cadence est tout simplement impossible à suivre… Je pense que nous arrivons dans une phase où les éditeurs doivent plus que jamais assumer leurs responsabilités. Et il est en de même pour les consommateurs qui n’ont jamais eu autant de choix à leur portée. C’est une situation inédite dans l’histoire de la vidéo.

De manière générale, je pense que les éditeurs sont de plus en plus fragilisés par la fragmentation du marché qui ne cesse de s’accentuer même si je commence à percevoir une forme de lassitude vis-à-vis des plateformes qui ne sont pas des pourvoyeurs d’offre culturelle. Et l’augmentation des matières premières (comme le papier) est un problème qui vient s’ajouter au reste.

La guerre des gangs (Lucio Fulci)

Pour l’avenir du cinéma, entre le téléchargement et Netflix on a un peu tendance à désigner toujours les mêmes coupables, mais selon toi, peut-on aller plus loin que ce constat permanent ?

Pour les éditeurs, l’augmentation des coûts est un problème bien plus important, me semble-t-il, que Netflix et la culture du téléchargement.

De manière générale, je suis toujours gêné par cette recherche de « coupables » pour caractériser une évolution. Qu’elles commercialisent des vidéocassettes, des DVD, des blu-ray, des produits dérivés… toutes les sociétés de production et/ou d’édition n’ont toujours eu qu’un objectif : gagner de l’argent pour le réinvestir derrière. Il en est ainsi depuis la création des premiers grands studios.

Nous vivons aujourd’hui dans un espace global avec une abolition de l’espace et du temps. Imposer un codage régional sur des blu-ray, par exemple, me semble être une aberration. Au niveau des pronostics, il est difficile de se projeter réellement car, par exemple, qui aurait prédit qu’Amazon, Meta et Twitter allaient licencier plusieurs dizaines de milliers de personnes, du jour au lendemain ? C’est la raison pour laquelle ce monde où tout serait entièrement dématérialisé est loin d’être acquis. Le support physique a encore sa place, comme le montre le retour du disque.

Quelle est la stratégie d’une maison d’édition comme vous pour vivre dans une période un peu accidentée ? Les titres, oui, mais le packaging, les bonus, d’autres idées plus transversales ?

Outre la consolidation d’un modèle économique, la stratégie d’une maison d’édition consiste à imposer un label, une identité éditoriale, une ligne directrice. Elle consiste aussi à proposer une valeur ajoutée personnelle, tant dans l’aspect technique (TCS a pris à sa charge l’intégralité de la restauration de 3 des 4 premiers films du label Frenezy) que dans l’aspect éditorial (ce qu’on a déjà abordé). Au niveau du packaging, il est impossible de mettre tout le monde d’accord. Nous avons sélectionné l’étui, qui est élégant, et assez peu utilisé par les éditeurs.

Envisages-tu également l’UHD ?

TCS envisage l’UHD uniquement si l’aspect visuel du film, ainsi que la qualité du matériel d’origine, permettent une vraie plus-value. Nous ne ferons pas d’UHD pour faire un effet d’annonce. C’est déjà un miracle de pouvoir proposer ces films en blu-ray pour le marché français…

Pourrais-tu me teaser quelques titres à venir ?

Nos deux prochains titres sortiront au cours du 1er trimestre 2023. Nous proposerons le 1er western réalisé par Tonino Valerii, Lanky, L’homme à la carabine, une vraie petite réussite invisible en France depuis… sa sortie au cinéma. Il n’y a même pas eu de VHS de ce film et il semble que le doublage français soit perdu. Nous le proposerons donc en version italienne sous-titrée français. TCS a complètement restauré le film, et il s’agira très probablement de la seule édition blu-ray au monde ! Nous travaillons actuellement sur les bonus qui relèveront plus de l’hommage que de l’analyse. Le deuxième film que nous éditerons en blu-ray sera l’un des plus beaux gialli produits au début des années 70, Qui l’a vue mourir ? d’Aldo Lado. On prend un certain risque commercial car il a déjà été édité en DVD en France. Mais ce film dont nous avons récupéré un superbe master nous semble incontournable dans une collection « giallo » digne de ce nom ! Et il sera bien sûr accompagné de bonus…

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A propos de Olivier ROSSIGNOT

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