Bien avant que Vincent Price ne vienne jouer les sombres héros, l’Angleterre connût un autre grand monstre du cabotinage propre à incarner les figures d’épouvante : il s’appelait Tod Slaughter. Il vint vampiriser, durant une période assez courte, de 1935 à 1952, l’écran noir et blanc de sa splendeur machiavélique. S’il est bien plus comparable à Price qu’à des Lugosi, Karloff, Chaney ou même Christopher Lee, c’est qu’il n’a jamais endossé le costume d’une créature surnaturelle, d’une momie, d’un vampire ou d’un loup garou, mais puisait son inspiration de monstruosité, intégralement humaine, dans les légendes noires de l’histoire ou de la littérature anglaises. Il était le Mal, et il était le méchant qui occupait le premier rôle, celui dont on attendait les méfaits avec impatience, les regards perfides, les paroles abjectes et le rire sardonique. Dès l’ouverture des films, peu de surprise sur une identité d’assassin à découvrir, puisqu’on le reconnaît d’emblée, et l’on sait qu’à moment ou l’autre – si le métrage ne s’ouvre pas d’office par un acte funeste – il passera à l’acte. La seule interrogation portant sur comment, après de multiples coups de théâtre, la vérité éclate. Car, dans chacun des films, le mal ne reste jamais victorieux très longtemps : après avoir tyrannisé ses innocentes victimes, justice est rendue. Il ne fait aucun doute que les films de Tod Slaughter sont des œuvres morales, où le spectateur assiste à de multiples injustices. Ces films respirent in fine la candeur du conte – avec toute sa cruauté. Tod Slaughter n’incarne-t-il pas finalement le parfait Grand Méchant Loup ?

Certes, la carrière de Price se montre infiniment plus riche en rôles complexes, surtout à partir de ses collaborations avec Corman, à qui il offre son regard le plus halluciné ; et lorsqu’il vient s’installer dans le cinéma de genre, où il incarne des rôles assez variés : entre maître du jeu (La Nuit de tous les mystères)—, génie savant dépassé par sa propre découverte (The Tingler),  L’Abominable Docteur Phibes fou d’amour…Tod Slaughter, lui n’incarne que le Mal à l’état pur, le meurtrier compulsif inébranlable et sans pitié. C’est d’autant plus étonnant qu’avant les années 50, sur les planches, Tod Slaughter incarnait les personnages bienveillants. Comme pour prendre sa revanche sur le rôle du gentil au théâtre, il peut enfin endosser celui du méchant au cinéma. La carrière de Tod Slaughter a quelque chose de singulier en ce que son parcours cinématographique, hormis un court métrage (London after Dark en 1925), commence véritablement à l’âge de 50 ans, en 1935, avec Maria Marten, or The Murder in the Red Barn. Powerhouse Films réunit dans ce coffret, intitulé The Criminal Acts of Tod Slaughter: Eight Blood-And-Thunder Entertainments, 8 œuvres portées par le Grand Méchant Tod Slaughter, entre ingénieux escroc, redoutable tueur en séries, fin manipulateur, terrible meurtrier invisible, et insatiable criminel jubilant. À l’exception de It’s Never Too Late to Mend (David MacDonald, 1937) et Maria Marten, or The Murder in the Red Barn (Milton Rosmer, 1936), toutes sont réalisées par George King.

The Ticket of Leave Man – George King, 1937 © Indicator – Powerhouse

Si ces huit blood-and-thunder entertainments s’articulent autour d’un protagoniste meurtrier semant la terreur et la discorde, extorquant les plus vulnérables et éprouvant un malin plaisir à mettre ses crimes à exécutions, leur fil narratif épouse tacitement la structure des fables ou contes pour enfants. Sous le chaos machiavélique provoqué par les manigances de Tod Slaughter, et l’aspect policier résidant dans la quête du meurtrier, chaque film se conclut par une morale, plus ou moins ironique, mais toujours arguant d’une justice rendue —et, bien souvent, autour d’un Tod Slaughter arroseur arrosé, et d’un génie du mal démasqué. Dans Crimes at the Dark House (George King, 1940), dont le récit est librement inspiré de La Femme en Blanc de Wilkie Collins, Tod Slaughter incarne un talentueux Mr Ripley usurpant l’identité du riche Sir Percival Glyde pour hériter de son domaine, qui finit par s’empêtrer dans un engrenage de meurtres successifs de ses ennemis —c’est-à-dire, ceux qui percent à jour son imposture. Mais sa cupidité insatiable et dévorante le mènent à sa perte, jusqu’à ce qu’il périsse dans les flammes de son propre piège, les yeux écarquillés de terreur et son rire maléfique se métamorphosant en hurlements d’effroi. Cette cruelle résolution apparaissait déjà dans Sweeney Todd: The Demon Barber of Fleet Street (George King, 1936), comme une vengeance narrative du sadisme de l’antagoniste incarné par Tod Slaughter.

Crimes at the Dark House se révèle tout de même une vraie déception en tant qu’adaptation du chef d’œuvre de Wilkie Collins. Adapter six-cent pages en une heure dix, c’est avouer d’emblée que l’on prendra le roman par dessus la jambe. Le film aurait pu illustrer un avant-goût, comme une bande annonce infidèle du matériau d’origine, mais finit par effleurer le pastiche. Alors que Collins, écrivain féministe, s’il en est, nous faisait suivre avec empathie l’aventure de son héroïne, dans une course contre la montre haletante où le mystère policier se mêlait à l’atmosphère fantomatique, le film de King en change radicalement le point de vue pour illustrer le culte de sa star Slaughter, devenue le centre de l’intrigue. Le personnage usurpateur de l’identité de Sir Percival Glyde —un homme dont la beauté séductrice est particulièrement troublante dans le roman de Collins— transformé ici en Mr Ripley avant l’heure, décomplexifie considérablement le récit d’origine.

Crimes at the Dark House – George King, 1940 © Indicator – Powerhouse

Si chaque film offre un dénouement visant à rétablir la justice, ils ne se résument pas pour autant à se calquer sur un modèle classique d’une fable ou d’un apologue élémentaires, où le mal serait anéanti et les semeurs de trouble punis sans autre forme de procès : ici, les résolutions prêtent bien souvent à l’humour, à la démesure, au comique de situation, et au « Tel est pris qui croyait prendre », dans un jeu constant avec la farce et l’absurde. On ne peut que penser à ce retournement final de The Crimes of Stephen Hawke (George King, même année que Sweeney Todd), où Stephen Hawke, le célèbre spinebreaker « briseur de colonne vertébrale »— fuit la police, se réfugie sur un toit, se défend à lancer de briques…jusqu’à ce qu’il trébuche, et, dans sa perte d’équilibre théâtrale, chute mortellement sur le dos. Ou encore, à la fin de It’s Never Too Late to Mend (David MacDonald, 1937), lorsque le Squire Meadows alias Tod Slaughter, surveillant d’une prison dans laquelle il trouve une immense réjouissance à faire torturer ses détenus, finit par se retrouver prisonnier à son tour, en proie aux même traitements qu’il a fait subir. Si ces morales punissent le méchant en le tournant en ridicule, elles élèvent, par leur dimension remarquablement burlesque — quelle image plus exemplaire que ce Squire Meadows ayant troqué son costume et sa fleur à la boutonnière pour des guenilles de prisonnier et des cheveux hirsutes, pleurnichant, épuisé par ses travaux forcés— vers des considérations sociales humanistes autour de la torture des détenus de prison (It’s Never Too Late to Mend) ; du mépris de classe (Maria Marten, or The Murder in the Red Barn — Milton Rosmer, 1936) ; ou de l’abus de faiblesse (les femmes dans les huit films, l’orphelin dans Sweeney Todd: The Demon Barber of Fleet Street…), et bien sûr, autour du venin de la cupidité.

Sweeney Todd: The Demon Barber of Fleet Street – George King, 1936 © Indicator – Powerhouse

Un tel recueil de récit meurtriers n’aurait certainement pu se passer du Grand Méchant Tod Slaughter, incarnant à merveille le machiavélisme dans toutes ses nuances et ses ingéniosités. La soif d’argent et de pouvoir, le sadisme, ou encore la jouissance des crimes presque parfaits et de la ruse sans pitié, et parfois même sans intérêt direct. Dans Maria Marten, or The Murder in the Red Barn, par exemple, en meurtrier de Maria, William Corder escroque l’amant de celle-ci, un gypsy, en jouant de l’argent contre lui et lui faisant croire à sa victoire —alors que Corder lui a simplement rendu sa propre pièce. Tod Slaughter puise son bonheur dans la manipulation et la tyrannie des plus faibles, et endosse une panoplie de méchants, tant dans leur diversité d’intentions —cupidité, soif de pouvoir, amour— que dans leur qualité et spécialité de meurtrier : spinebreaker dans The Crimes of Stephen Hawke ; fauteuil piégé de barbier dans Sweeney Todd: The Demon Barber of Fleet Street ; crimes par procuration dans It’s Never Too Late to Mend ;; strangulations dans The Ticket of Leave Man, noyades dans Crimes at the Dark House, perfide chef de gang dans Sexton Blake and The Hooded Terror (George King, 1938) ; pauvre acolyte jouant l’apparition de « The Face » pour annoncer le meurtre au couteau dans The Face at the Window…Tod Slaughter incarne un criminel polymorphe, du mystérieux tueur fou (« The Tiger ») dans The Ticket of Leave Man à l’usurpateur d’identité dans Crimes at the Dark House, du meurtre en séries dans The Face at the Window à l’unique meurtre stratégique dans Maria Marten, or The Murder in the Red Barn. The Face at the Window détonne d’ailleurs avec l’ensemble des Tod Slaughter, en ce qu’il effleure l’horreur et feint d’explorer le fantastique —avec l’apparition de « The Face » à la fenêtre, et son esthétique obscure flirtant avec l’expressionnisme allemand—, et même la science-fiction —avec une opération scientifique visant à démasquer le coupable. Certes, les intentions et moyens de l’assassin varient selon les récits, mais un élément ne manque jamais à l’appel : le rire de Tod Slaughter. Comme un leitmotiv du Mal, ce ricanement sardonique de jubilation succède à tous ses meurtres, convoquant à la fois terreur et désopilante caricature. Là où les méchants ont souvent droit à un leitmotiv grave et menaçant —comme M le Maudit—, le rire de Tod Slaughter, plus qu’un déclencheur de la peur, consiste en un refrain détourné en ressort comique.

The Face at the Window – George King, 1939 © Indicator – Powerhouse

La comédie de l’assassin se déploie également dans le caractère parfois enfantin et la mauvaise foi dont fait preuve le Grand Méchant Tod : dès lors que le masque tombe, il arbore l’expression d’embarras d’un enfant pris en flagrant délit, le visage crispé et les yeux fuyants. Dans Maria Marten, or The Murder in the Red Barn, William Corder enterre le cadavre de Maria : une fois la preuve entre les mains de la police que Corder est bel et bien le meurtrier, il affiche une grimace clownesque, entre honte et déception. Si le Grand Méchant Tod agit tel un enfant espiègle et machiavélique, c’est aussi par ses insolentes paroles effrontées lorsqu’il se retrouve soupçonné ou poursuivi par la police. À nouveau, dans Maria Marten, or The Murder in the Red Barn, William Corder exécute une tentative de bluff audacieuse, en creusant, sous les yeux des policiers, là où il sait pertinemment avoir enterré le corps de Maria : « Je ne ferais pas cela si j’étais le coupable ! ». Ou, poursuivi dans The crimes of Stephen Hawke, le spinebreaker martèle facétieusement « Attrape-moi, si tu peux ! ». Le méchant Tod aime à scander « Ce n’est pas moi ! » dès lors que le masque menace de tomber. Son attitude malicieuse enfantine de défi et d’insolence façonne le personnage du Grand Méchant Tod comme un Polichinelle aussi machiavélique que burlesque. Le jeu exubérant de Tod Slaughter, toujours plus grand que nature, avec une distance ironique habilement calculée, résonne comme un hommage permanent à sa précédente carrière sur les planches d’un théâtre populaire. Et plus encore, de toute évidence, le Slaughter à l’écran, avec ses mimiques, sa gestuelle excessive, ses prouesses de prestidigitateur infernal, flirte avec le Grand-Guignol entre dramaturgie et spectacle forain.

En tant qu’hommage à ce génie du mal particulièrement ambivalent, en ce qu’il suscite effroi et rire, cette compilation de Tod Slaughter se construit aussi sur un jeu de mise en abyme et de rupture du quatrième mur, accentuant la fibre comique et fantaisiste de ces films sanglants et démoniaques. Bien souvent, leur ouverture se fonde sur ce méta-scénario : dans It’s Never Too Late to Mend (David MacDonald), par exemple, le générique de début précède à l’image d’un livre dont les pages se tournent, comme un conte de fées. À la différence que les personnages présentés ne sont pas ceux du film, mais l’écrivain Charles Reade ayant écrit sur les conditions des prisonniers —dont le film s’inspire— et la Reine Victoria, dont il est écrit qu’après avoir entendu ces révélations de ces atrocités qui auraient été commises en son nom, bouleversée, elle aurait ordonné une investigation. David MacDonald introduit alors son film par la mise en abyme d’un livre, lui-même une mise en abyme de faits historiques, comme dans un jeu avec la fiction et la réalité, où, là où on aurait attendu une présentation des personnages, il n’en est rien.

It’s Never Too Late to Mend – David MacDonald, 1937 © Indicator – Powerhouse

L’ouverture de Maria Marten, or The Murder in the Red Barn, quant à elle, consiste en une introduction de pièce de théâtre, où le metteur en scène, dans une envolée lyrique, présente chaque personnage non sans un certain humour railleur : après avoir introduit Maria Marten et son « gitan amoureux Carlos », le présentateur s’enquiert : « Oh, Maria, pourquoi avez-vous sacrifié [l’amour de Carlos] véritable pour les flatteuses paroles de ce truand de Corder ? ». Tod Slaughter fait alors son entrée triomphale sur scène : « Squire Corder, Lord of the Manor of Polstead, and a villain, whose blood may be blue, whose heart is black as night » [« Monsieur Corder, Seigneur du Manoir de Polstead ; un scélérat, certes à la noble la lignée, mais dont le cœur est de pierre. »]. Une mise en abyme théâtrale qui déjoue les lois narratives, et brise la quatrième mur à la fois pour les spectateurs de Maria Marten, or The Murder in the Red Barn, mais aussi pour ceux de la pièce de théâtre diégétique.

Mais c’est dans The Crimes of Stephen Hawke que le procédé se déploie le plus dans les subtilités du jeu de la mise en abyme : suite à un interlude musical en duo désopilant (comme un Laurel et Hardy britannique), un présentateur de radio fait son entrée et échange avec un vendeur de nourriture pour chat. À la fin de cet entretien, le second invité, tant attendu, fait son apparition : il n’est autre qu’un « célèbre acteur de mélodrame, M. Tod Slaughter, [qui a] assassiné des milliers de personnes et été pendu des centaines de fois…sur scène, bien sûr. ». Le célèbre acteur énumère alors allègrement ses méthodes de meurtres de prédilection tout au long de sa carrière, jusqu’à ce que l’émission de radio s’interrompe pour laisser place à The Crimes of Stephen Hawke. Ici, la mise en abyme se fonde sur une auto-référence des meurtres joués par l’acteur-protagoniste, l’élevant au rang de figure équivoque et ambivalente, entre comédien et assassin, et alimentant la fabuleuse verve comique à l’œuvre dans cette compilation de Tod Slaughter. Le protagoniste de The Crimes of Stephen Hawke, le spinebreaker, se révèle d’ailleurs plus nuancé dans son machiavélisme, par son désir de protéger sa fille : c’est sans doute ici que le schéma manichéen se fissure le plus, là où le reste des films se concentre sur une illustration purement achétypique, dominée par la fascination du mal.

The Crimes of Stephen Hawke – George King, 1936 © Indicator – Powerhouse

Captivant mélange de terreur et de comédie, entre le vaudeville et le thriller, cette anthologie rend hommage au Grand Méchant dans toutes ses nuances, chaque œuvre brillant par son caractère fabuliste, burlesque et ironique —notamment dans le traitement de ces dénouements moralistes— et par sa savante maîtrise du jeu ininterrompu avec le quatrième mur et la mise en abyme. Et, comme le stipule Tod Slaughter dans l’émission de radio fictive de The Crimes of Stephen Hawke, face au présentateur intrigué par la mention d’un « nouveau vieux mélodrame » : « Bien sûr que l’on peut parler d’un nouveaux vieux mélodrame, puisque, par exemple, voyez le personnage de Stephen Hawke. Le scélérat et l’escroc le plus fourbe qui n’ait jamais existé. Un aimable vieil homme, et pourtant un esprit du mal. ». Une géniale insinuation que, si un protagoniste peut être ambivalent, le récit aussi peut jouer avec l’oxymore.

 

Coffret The Criminal Acts of Tod Slaughter: Eight Blood-and-Thunder Entertainments (1935-1940)

Films

  • MARIA MARTEN, OR THE MURDER IN THE RED BARN — Milton Rosmer, 1935
  • SWEENEY TODD: THE DEMON BARBER OF FLEET STREET — George King, 1936
  • THE CRIMES OF STEPHEN HAWKE — George King, 1936
  • IT’S NEVER TOO LATE TO MEND — David MacDonald, 1937
  • THE TICKET OF LEAVE MAN — George King, 1937
  • SEXTON BLAKE AND THE HOODED TERROR — George King, 1938
  • THE FACE AT THE WINDOW — George King, 1939
  • CRIMES AT THE DARK HOUSE — David MacDonald, 1940

Contenu et bonus

DISQUE UN

  • Nouvelles restaurations à partir de scans 4K des négatifs originaux de Maria Marten, or The Murder in the Red Barn et Sweeney Todd : The Demon Barber of Fleet Street par Powerhouse Films
  • Audio mono d’origine
  • Commentaire audio avec les historiens du cinéma Josephine Botting et Vic Pratt sur Maria Marten, or The Murder in the Red Barn (2023)
  • Commentaire audio avec les critiques et auteurs Stephen Jones et Kim Newman sur Sweeney Todd : The Demon Barber of Fleet Street (2023)
  • A Long Shadow (2023, 11 min) : entretien avec l’artiste et illustratrice Ania Goszczyńska et David Tibet, fondateur du groupe Current 93, autour de leur fascination pour Tod Slaughter et Maria Marten, or The Murder in the Red Barn
  • Enregistrements audio originaux 78 tours de Maria Marten, ou The Murder in the Red Barn (1932, 13 minutes) et Sweeney Todd: The Demon Barber of Fleet Street (1932, 13 minutes), interprétés par Tod Slaughter and Company, et présentés avec les partitions alternatives de Current 93
  • Tod Slaughter at Home (1936, 4 min) : parodie d’entretien avec Sweeney Todd, enregistrée pour la série d’actualités Pathétone
  • Pots of Plots (1938, 4 min) : court métrage dans lequel Slaughter, assis dans sa loge, reprend trois de ses célèbres rôles de méchants, dont Sweeney Todd.
  • Bothered by a Beard (1946, 35 min) : court métrage comique sur l’histoire du rasage, mettant en scène le célèbre salon de barbier de Sweeney Todd.
  • Puzzle Corner Numéro Quatorze (1954, 19 minutes) : dernière apparition de Slaughter sur grand écran devant la caméra, déclamant un monologue de Sweeney Todd
  • Galeries d’images : matériel promotionnel et publicitaire
  • Nouveaux sous-titres anglais améliorés pour sourds et malentendants
  • Premières mondiales sur Blu-ray

DISQUE DEUX

  • Nouvelles restaurations à partir de scans 4K des négatifs originaux de The Crimes of Stephen Hawke et It’s Never Too Late To Mend par Powerhouse Films
  • Audio mono d’origine
  • Commentaire audio avec les critiques et auteurs David McGillivray et Kim Newman sur The Crimes of Stephen Hawke (2023)
  • Commentaire audio avec les historiens du cinéma Kevin Lyons et Jonathan Rigby sur It’s Never Too Late To Mend  (2023)
  • London After Dark (1926, 7 minutes) : première séquence cinématographique connue de Tod Slaughter, alors qu’elle se produisait sur scène au Elephant & Castle Theatre, présentée avec une nouvelle partition alternative de Current 93
  • Galeries d’images : matériel promotionnel et publicitaire
  • Galerie de traitement du scénario de The Crimes of Stephen Hawke
  • Nouveaux sous-titres anglais améliorés pour sourds et malentendants
  • Premières mondiales sur Blu-ray


DISQUE TROIS

  • Restauration inédite à partir d’un scan 4K du négatif original de The Ticket of Leave Man par Powerhouse Films
  • Restauration inédite à partir d’un scan 4K d’un dupe positif 35 mm de Sexton Blake and The Hooded Terror par Powerhouse Films
  • Audio mono d’origine
  • Commentaire audio avec l’historienne du cinéma Josephine Botting et le podcasteur Dave Thomas sur The Ticket of Leave Man (2023)
  • Commentaire audio avec les critiques et auteurs Stephen Jones et Kim Newman sur Sexton Blake and the Hooded Terror (2023)
  • Shock Factor (2023, 11 min) : entretiens avec Imogen Slaughter, petite-nièce de Tod Slaughter, et son père Giles, dans lesquels ils discutent de la vie de leur proche hors scène et hors caméra
  • Slaughter’s Stock (2023, 12 min) : essai visuel autour des acteurs qui ayant travaillé à maintes reprises avec Slaughter lors de ses collaborations avec George King
  • Galeries d’images : matériel promotionnel et publicitaire
  • Sous-titres anglais nouveaux et améliorés pour les sourds et malentendants
  • Premières mondiales sur Blu-ray


DISQUE QUATRE

  • Restauration 2020 à partir d’un scan 4K du négatif original de The Face at The Window
  • Restauration inédite à partir d’un scan 4K du négatif original de Crimes at the Dark House par Powerhouse Films
  • Audio mono d’origine
  • Commentaire audio avec les historiens du cinéma Kevin Lyons et Jonathan Rigby sur The Face at the Window et Crimes at the Dark House (2023)
  • Full-Blooded (2023, 59 min) : l’auteur et musicien Stephen Thrower explore les incarnations maléfiques victoriennes de Tod Slaughter à travers ses collaborations avec George King
  • Galeries d’images : matériel promotionnel et publicitaire, et divers objets de la vie et de la carrière théâtrale de Slaughter
  • Nouveaux sous-titres anglais améliorés pour sourds et malentendants
  • Première britannique sur Blu-ray de The Face at the Window
  • Première mondiale sur Blu-ray de Crimes at the Dark House
  • Livre exclusif de 120 pages en édition limitée avec de nouveaux essais de Jean-Claude Michel, Ania Goszczyńska et David Tibet, Doug Young et Kip-Xool, des extraits des mémoires inédits de Slaughter, des articles et critiques d’archives, ainsi que le générique complet du film.
  • Coffret en édition limitée de 6 000 unités numérotées individuellement pour le Royaume-Uni et les États-Unis

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