Est ci-dessous proposé un second article sur Armageddon Time, film majeur de cette année 2022, en sus, ou en complément du texte de Michaël Delavaud publié le mois dernier dans Culturopoing.

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Lorsque durant l’année 2020, la sortie d’un nouvel opus de James Gray est annoncée, avec pour cadre New York et comme titre-choc Armageddon Time, nous nous sommes pris à imaginer un retour aux films d’action à dimension tragique que furent Little Odessa (1994), The Yards (2000), We Own The Night (2007). Nous nous sommes trompé. Cette nouvelle livraison est beaucoup plus sobre. Plus proche, en ce sens, de Two Lovers (2008). Et, par ailleurs, beaucoup plus ouvertement et directement autobiographique. Renvoyant à ce qui est de l’ordre de l’intime.

James Gray raconte quelques épisodes majeurs de ses années de jeune adolescent vivant dans le Queens, près de Flushing Meadows. Il est campé par l’acteur Banks Repeta qui illumine le film de sa bouille de poil de carotte au sourire absolument irrésistible. Le personnage se nomme Paul Graff et révèle au cours du récit que son vrai nom est Greyzerstein. C’est le vrai nom du cinéaste.

Beaucoup d’éléments correspondent à la réalité du vécu de l’auteur. D’autres non. Et pour certains, on ne le sait pas, ou nous ne le savons pas. James Gray a à cœur de préciser que son film n’est pas tant « autobiographique » que « personnel ». Ce qui veut certainement dire qu’il n’a pas seulement instillé dans son œuvre ce qui relève du fait avéré, de la lettre – reconstitution -, mais aussi ce qui relève du souvenir, du ressenti, de l’état d’esprit… passé et présent – reconstruction.

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Paul Graff fréquente l’école publique. Il se révèle être un élève dissipé qui a comme ami le plus proche un redoublant, Jonathan Davis, surnommé Johnny. Johnny est Noir et subit le racisme ambiant et systémique avec à la fois colère et fatalisme. Il est verbalement agressif, et son instituteur n’hésite pas à le punir. Il appartient à une famille pauvre et va progressivement devenir un paria social.
Paul et Johnny ont des rêves. Le premier veut être un artiste-peintre. Il dessine, notamment pendant les heures de cours, ce qui lui vaut quelques réprimandes. Chez lui, il lit le fameux ouvrage de Horst Woldemar Janson : L’Histoire de l’Art (1962). Une visite scolaire au Musée Guggenheim lui permet de découvrir l’oeuvre de Vassily Kandinsky et notamment le tableau éclatant intitulé Lignes noires (1913). Le second voudrait rejoindre la Floride pour travailler à la Nasa.
La fusée est un objet qu’ils affectionnent tous les deux. C’est le symbole de leur rêve de réussite et de gloire, de leur souhait de s’envoler loin au-dessus de la réalité qui est pour eux un carcan pesant, une source de déception, de frustration, de douleurs physiques et psychologiques. À la fusée, on peut opposer la figure récurrente de la grille, qui enferme et sépare.

Courtesy of Focus Features

Le père de Paul, Irving, a un métier modeste qui fait de lui un représentant de la classe moyenne : il est plombier. La mère, Esther, qui est probablement enseignante, cherche à devenir déléguée de parents d’élèves pour défendre les intérêts de sa « Communauté » – les Graff sont Juifs.
Il y a aussi les quatre grands-parents. Le grand-père maternel, Aaron Rabinowitz, est un ancien enseignant parlant l’anglais et le yiddish. Paul a un rapport privilégié avec Aaron qui est pour lui une figure tutélaire et un guide. Anthony Hopkins est, soit dit en passant, fantastique dans son rôle de vieil homme généreux et facétieux.
Aaron raconte à son petit-fils le passé douloureux de ses propres grands-parents assassinés en Europe de l’Est lors des pogroms menés par les Cosaques, l’émigration en plusieurs étapes qui a mené son père et sa mère à Ellis Island – on pense ici à The Immigrant (2013) -, puis à Brooklyn. Il lui parle des difficultés rencontrées par la minorité juive pour se faire admettre dans les pays où elle a essayé de s’intégrer et du nécessaire devoir de mémoire – une scène familiale évoque la Shoah.
Lors d’une discussion, Paul explique à son grand-père que, dans son milieu scolaire, les enfants noirs sont maltraités par les enfants blancs et que, lui, ne réagit pas. Aaron le pousse à le faire, à s’opposer aux « schmucks » (mot dérivé du yiddish et signifiant idiot, con) et à ainsi être un « mensch » (quelqu’un de bien, sur qui on peut compter). Il est amusant de noter que Paul, qui ne connaît manifestement pas le yiddish, ou pas bien, appelle plusieurs fois son grand-père : « My good man » !

James Gray réussit à construire avec subtilité des personnages aux multiples facettes, contradictoires. Attachants, faisant preuve d’un amour sincère pour leurs proches, et en même temps autoritaires, parfois très durs, capables de trahir et de se trahir – ie de trahir les principes qu’ils affichent.
Irving, le père de Paul, et Esther, la mère, ont plutôt l’air de progressistes. Ils voient d’un très mauvais œil Ronald Reagan qui, à cette époque, brigue le mandat de Président, puis le remporte face à Jimmy Carter. Mais on sent chez eux – comme chez leurs aînés – une certaine forme, diffuse, non assumée, de racisme quand il est question des Noirs. Ils ont confiance dans l’école publique où ils ont placé Paul, mais n’hésitent pas, quand la relation avec Johnny commence à poser de réels problèmes, à le transférer avec l’aide d’Aaron dans un établissement privé du Queens : la Kew-Forest School – dans le film : le Forest Manor. Y est déjà scolarisé le fils aîné, Ted. Un collège qui entend former l’élite du pays, et qu’ont fréquenté Donald Trump et sa sœur Maryanne. Le père de ceux-ci, le promoteur Fred Trump, fait partie du Conseil d’administration de l’établissement. Même s’il est parfois commenté, critiqué, on imagine, on sait le lien existant entre l’ère et l’idéologie trumpiennes actuelles et l’ère et l’idéologie reaganiennes. Le souci de James Gray a manifestement été de le souligner et de parler du présent.

Courtesy of Focus Features

Il est clair que les parents Irving et Esther aiment profondément leurs enfants, veulent leur réussite professionnelle et sociale (1), ont un sens aigu de la solidarité intra-familiale. Mais ils sont en même temps capables de sortir violemment de leurs gonds, et, en ce qui concerne Irving, de punir Paul à coups de ceinture. À un moment, celui-ci se montre terrifié devant la perspective d’une sévère correction paternelle – cautionnée par la mère -, prouvant par là même qu’il est habitué à être frappé. Le spectateur retrouve ici le comportement du père de Reuben et Joshua dans Little Odessa, autoritaire et violent avec ses enfants, mais cherchant aussi, bien que fort maladroitement, à leur montrer ce qu’il pense être une voie juste.

James Gray a expliqué avoir eu le souci de montrer la réalité de façon sincère, sans l’idéaliser. Il a ajouté que Paul ne pouvait être représenté innocent et sage, car lui ne l’avait jamais été. Le protagoniste jure, ment, fait des gestes considérés comme vulgaires avec les mains, se moque de ses parents, les défie, vole leur argent.

Ne se sentant pas à sa place dans la Kew-Forest School, ayant envie de fuir cet établissement et le domicile de ses parents qui considèrent que ses ambitions artistiques sont des lubies et, soumis ainsi au langage de l’administration scolaire, qu’il est psychologiquement « lent », Paul a l’idée de voler un ordinateur au collège avec Johnny et de partir avec celui-ci pour la Floride. C’est une scène qui fait évidemment penser au premier long métrage de François Truffaut (1959). D’autant que James Gray parle lui-même depuis longtemps, bien avant Armageddon Time, de ce film français comme de l’un ceux qui l’ont grandement influencé et de la plus grande œuvre cinématographique existant sur l’enfance. La fin de Two Lovers est d’ailleurs construite en référence aux 400 coups. On y voit Leonard Kraditor (Joaquin Phoenix), adulte socialement et psychologiquement instable, s’approcher du bord de la mer, à Brighton (quartier de Brooklyn).

L’aventure tourne mal. La police arrête les deux adolescents, mais, finalement, grâce à un concours de circonstances inattendu, Paul s’en sort, laissant Johnny prendre sur lui toute la responsabilité du vol. Un moment terrible à partir duquel est tiré cet enseignement que la vie est fondamentalement injuste, que la condition sociale (pré)détermine le parcours de chacun, que survivre se fait parfois au prix du sacrifice d’autres individus.
Mais que, paradoxalement aussi, l’oppression n’est pas une fatalité. Si la communauté juive a longtemps été persécutée, stigmatisée, elle a fini, en tout cas sur le territoire étasunien, par être globalement acceptée par la majorité blanche. C’est à propos que l’on peut parler ici de « privilège blanc » (2).

Le récit a lieu en 1980, et cette époque marque un tournant, notamment dans la société américaine – ou plus largement anglo-saxonne. Ronald Reagan favorise l’ultralibéralisme et prône la doctrine économique du « laissez-faire ». À un moment, les Graff le regardent à la télévision et l’entendent parler de Sodome et Gomorrhe et du risque d’entrée dans le Temps d’Armageddon (3). Esther craint qu’avec l’ancien acteur la guerre nucléaire ne devienne une réalité. Reagan lancera en 1983 l’« Initiative de Défense Stratégique » connue sous le nom de « Guerre des étoiles ».
Le titre du film vient donc de là, mais désigne également le cataclysme intérieur que vit probablement le jeune Paul au moment de la séparation d’avec Johnny et de sa prise de conscience de l’injustice dont celui-ci est victime. Le cinéaste a d’ailleurs fort judicieusement utilisé un morceau du groupe punk anglais The Clash : Armagideon Time (1979). C’est à l’origine une chanson reggae co-écrite et chantée par le Jamaïcain Willie Williams (1979). « Plein de gens n’auront pas de repas ce soir / Plein de gens n’auront pas de justice ce soir / La bataille devient encore plus dure / Dans cette agitation furieuse, Armagideon Time » [Notre traduction]. Dans son article récent sur la chanson et son utilisation dans le film, Jacques Morice rappelle de façon pertinente qu’« elle a été composée sur fond de tensions raciales à Londres (peu avant les émeutes de 1981 à Brixton) » (4). Dommage qu’il ne mentionne pas le passage du mode majeur sur lequel a été écrite la chanson de Williams au mode mineur dans la version de The Clash. James Gray le fait, lui, et explique que ce changement apporte une dimension plus profonde et émouvante au récit et au climat filmiques (5).

Courtesy of Focus Features

En lisant l’entretien que James Gray a donné aux Cahiers du Cinéma (6), nous avons senti une volonté d’affirmer son refus de toute idéalisation de l’enfance et de la période durant laquelle lui et Paul ont été enfants. On peut le comprendre.
Il n’empêche qu’Armageddon Time a bien la dimension d’un « Coming-Of-Age ». Il n’entre pas dans la définition des récits d’apprentissage qu’ils soient béatement positifs, que soient à travers eux apportées au protagoniste des réponses définitives et totalement satisfaisantes.
Quand Paul et Irving discutent dans la voiture, de retour de la prison où Johnny a été abandonné, le premier demande au second de ne pas le frapper et lui assure qu’il ne fera plus de bêtises, et le second donne au premier quelque chose comme une leçon de vie, même si elle est amère (7). Le soir, dans sa chambre, Paul fait apparemment consciencieusement ses devoirs, au grand étonnement de plusieurs de ses parents.
Lorsqu’à la fin du film, le protagoniste s’éloigne du collège où Fred Trump est en train de faire son discours élitiste à l’intention des élèves, il s’affirme en quelque sorte – ou commence à le faire… En étant là tout en étant ailleurs… Cet éloignement du protagoniste est accompagné par trois mouvements de caméra vers l’arrière mettant à distance cet établissement privé, la salle de classe de l’école publique précédemment fréquentée, l’intérieur de la maison des parents Graff. Nous avons pensé, dans une certaine mesure, au départ de Leo Handler à la fin de The Yards, mais, surtout, aux mouvements de caméra qui closent I Vitelloni (1953), quand Moraldo quitte, un matin, en train, sa ville natale et certains de ceux qu’il y a connus et qui dorment encore. À propos d’Armageddon Time, James Gray a cité ce film de l’Italien Federico Fellini comme référence, de même qu’Amarcord (1973), du même réalisateur (8). Les bruits de rames de métro roulant sur les rails, que l’on discerne parfois dans le magma sonore créé pour le film – sous une forme de son hors-champ ou off -, renvoient à la dureté de la vie urbaine, mais aussi à cette réalité du voyage, du déplacement vers l’ailleurs.

James Gray a également le souci de préciser que son film n’est pas « nostalgique » (cf. note 6). Certes, mais le cinéaste exprime de toute évidence une forme de regret, de mélancolie par rapport à ce que lui et Paul ont vécu ensemble, concernant les proches et amis qui ont marqué leur existence, qui ont maintenant disparu et dont il ne reste que des souvenirs et des présences quasi spectrales. Ce regret, cette mélancolie sont perceptibles à travers les ralentis, les effets d’assourdissement et d’éloignement sonores épisodiques, les profondeurs de champ réduites qui créent des flous artistiques derrière tel ou tel personnage. Grâce aux lumières tamisées, à la pénombre qui inonde les lieux d’habitation, qui font parfois des individus aimés, comme la mère ou le grand-père Aaron, des silhouettes lointaines et quasi impalpables. Les couleurs dominantes participent de cette atmosphère. Des couleurs automnales : l’ocre, le brun, le rouge lie de vin…

Citons, de ce point de vue, quelques déclarations du directeur de la photographie Darius Khondji, qui a, entre autres, ce n’est pas anodin, travaillé avec Woody Allen. Un témoignage très intéressant concernant son travail, du point de vue technique et esthétique. Khondji déclare : « Les personnages sont tous inspirés par des personnes décédées et qui ont été ressuscitées le temps d’une prise. C’est un aspect fondamental du projet, du point de vue dramatique. Je ne m’y attendais pas lorsque j’ai lu le scénario pour la première fois. Être témoin d’une époque révolue et de vies disparues relève de la nostalgie. J’ai adoré, et cela m’a plongé dans mes propres souvenirs. Le choix de l’automne va aussi dans ce sens, avec le soleil couchant, qui est pour moi annonciateur de mort. Ce n’est donc pas pour rien que Marcel Proust m’est immédiatement venu à l’esprit lorsque j’ai découvert le scénario, notant même certains passages de son roman À la recherche du temps perdu pour les montrer à James Gray. Quant au réalisateur, il citait des mots-clés qui servaient de repères à son film : « Perte », « Fantômes » ou « Tout est parti » » (9).

Courtesy of Focus Features

Notes :

1) Irving conseille à son fils, dont il veut qu’il renonce à devenir artiste, de lire l’ouvrage d’Edward de Bono : Tactics: The Art and Science of Success, et de viser les métiers de l’infographie. Edward de Bono est une référence en matière de réussite sociale et économique. Ce psychologue spécialiste des sciences cognitives a entre autres œuvré dans le champ de l’entrepreneuriat. Amusant, le léger et probable anachronisme : l’ouvrage cité date de 1985.

2) Le réalisateur a déclaré : « Le parcours de mes parents, enfants d’immigrés, m’a appris qu’on pouvait être à la fois l’opprimé et l’oppresseur. Une partie de leurs efforts pour réussir à tout prix à s’intégrer et à gagner plus d’argent entretenait le système d’exclusion dont mon camarade afro-américain de l’école publique, issu d’un milieu défavorisé, a été la victime ».
« James Gray : “Je suis hanté par les inégalités sociales” » – Entretien réalisé par Jérémie Couston et Hélène Parzolf, Télérama, 12 novembre 2022.

3) Nous pensons que l’extrait montré est tiré de l’entretien télévisé accordé par Ronald Reagan au télévangéliste Jim Bakker, en novembre 1979. Cf. https://youtu.be/4UUmgKj1oTs

4) Jacques Morice, « D’Armagideon Time à Armageddon Time : la fusion parfaite entre James Gray et The Clash », Télérama, 11 novembre 2022.
https://www.telerama.fr/cinema/d-armagideon-time-a-armageddon-time-la-fusion-parfaite-entre-james-gray-et-the-clash-7012925.php
* Il faut ajouter que Margaret Thatcher alias La Dame de Fer, ultra-conservatrice comme Ronald Reagan, est alors au pouvoir.

5) « James Gray pour le film Armageddon Time », Émission Totémic de Rebecca Manzoni,  France Inter, 7 novembre 2022.
Cf. https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/totemic/totemic-du-lundi-07-novembre-2022-9177143
(Sur la question du passage du majeur au mineur, cf. Vers 6mn).

6) « Fantômes familiers » – Entretien avec James Gray réalisé par Fernando Gonzo et Yal Sadat au Festival de Cannes le 18 mai 2022, Cahiers du Cinéma, n°792, novembre 2022, pp. 27 et sq.

7) D’ailleurs, dans l’entretien qu’il accorde à la revue Positif, James Gray évoque bien, indirectement, la notion d’apprentissage à propos de la figure du grand père : « Sa mort est, pour l’enfant, une introduction au cycle de la vie, un marqueur qui lui rappellera pour quoi il devra se battre plus tard ». Cf. « Comme une histoire de fantômes » – Entretien avec James Gray par Yann Tobin et Adrien Gombeaud (Cannes, mai 2022), Positif, n°741, novembre 2022, p.12.

8) « James Gray – Armageddon Time, little odyssée » – Entretien réalisé par Aurélien Allin. Publié dans Cinemateaser (n°116, octobre 2022), puis sur le site Cinemateaser, le 11 novembre 2022.
https://www.cinemateaser.com/2022/11/78208-interview-james-gray-armageddon-time-little-odyssee

9) « Darius Khondji, AFC, ASC, discusses his work on Armageddon Time, by James Gray – Autumn in New York » – Interview by François Reumont, for the AFC, translated from French by A. Baron-Raiffe, AFC, 10 juin 2022.  [Notre traduction].
https://www.afcinema.com/Darius-Khondji-AFC-ASC-discusses-his-work-on-Armageddon-Time-by-James-Gray.html

 

 

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